Roy Fournier

personnalité politique canadienne

Roy Fournier
Fonctions
Solliciteur général

(1 an, 5 mois et 22 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Prédécesseur Armand Maltais
Successeur poste vacant
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(9 ans, 8 mois et 19 jours)
Élection 14 novembre 1962
Réélection 5 juin 1966
29 avril 1970
Circonscription Gatineau
Législature 27e, 28e et 29e législatures du Québec
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Gérard Desjardins
Successeur Michel Gratton
Ministre d'État

(3 mois et 13 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Maniwaki (Québec, Canada)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Montréal (Québec, Canada)
Nationalité canadienne
Père Alphonse Fournier
Diplômé de Université d'Ottawa
Université de Montréal
Profession Officier de marine, Avocat, juge

Roy Fournier (né le et mort le ) est un officier de marine, avocat, juge et homme politique québécois. Membre du Parti libéral du Québec, il est député à l'Assemblée nationale du Québec de 1962 à 1972 et membre du conseil des ministres du gouvernement de Robert Bourassa.

Biographie modifier

Roy Fournier nait à Maniwaki en 1921. Il fréquente le collège Jean-de-Brébeuf de Montréal[1]. Durant la Seconde Guerre mondiale il est lieutenant dans la Marine royale canadienne (1942-1945)[2]. Après des études en science politique et en droit, il est reçu avocat en 1948[2]. Il est conseiller juridique de la ville de Hull et d'autres municipalités de la région[2].

Carrière politique modifier

Roy Fournier est militant libéral et président de l'Association libérale du comté de Hull. Il est élu député de Gatineau, circonscription voisine de Hull, lors des élections de 1962, défaisant le député sortant Gérard Desjardins, de l'Union nationale[3]. Il est réélu en 1966 et en 1970[3]. Il accède au conseil des ministres le , dans la foulée de la Crise d'Octobre et du meurtre du ministre Pierre Laporte, alors qu'il est nommé ministre d'État par le premier ministre Robert Bourassa[4]. Fournier avait été un des principaux partisans de Laporte lors de sa tentative de devenir chef du Parti libéral en janvier 1970[5].

En Roy Fournier est nommé Solliciteur général, un poste qui est considéré comme une sorte de ministre d'État à la Justice[6], et qui dans ce cas précis a pour utilité de dégager le titulaire de la Justice, Jérôme Choquette, de certaines de ses nombreuses responsabilités[7]. Il conserve ce poste jusqu'à ce qu'il démissionne et soit nommé juge le , nomination qui met également terme à son mandat de député[1].

Après la politique modifier

Roy Fournier est nommé juge de la Cour provinciale, occupant d'abord un poste au Tribunal des transports nouvellement créé[1]. Il continue à siéger à cette cour à différents titres jusqu'à peu de temps avant sa mort[8].

Liens familiaux modifier

Son père Alphonse Fournier a été député fédéral canadien, ministre des Travaux publics et leader du gouvernement[2]. Roy Fournier était père de sept enfants[8].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Nommé juge - Roy Fournier remet sa démission comme député et comme ministre », sur Le Soleil, (consulté le )
  2. a b c et d « Roy Fournier (1921-1991) », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  3. a et b « Les résultats électoraux depuis 1867, Fabre à Groulx - Gatineau », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
  4. Claude St-Laurent, « Geste exceptionnel - Cournoyer, ministre du Travail, et Fournier, ministre d'État », sur Le Droit, (consulté le )
  5. Claude Beauchamp, « Les militants libéraux comprendront-ils comme les députés le message de ralliement de Bourassa », sur La Presse, (consulté le )
  6. Gilles Lesage, « R. Bourassa annonce un mini-remaniement », sur Le Devoir, (consulté le )
  7. Jacques Bouchard, « Mini-remaniement ministériel - Roy Fournier, Solliciteur général du Québec », sur Le Droit, (consulté le )
  8. a b et c Régis Bouchard, « Décès du juge et ex-député de Gatineau Roy Fournier », sur Le Droit, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier