Rocuronium

composé chimique

Rocuronium
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Identification
Nom UICPA [3-hydroxy-10,13-diméthyl-2-morpholine-4-yl-16- (1-prop-2-enyl-2,3,4,5-tétrahydropyrrol- 1-yl)- 2,3,4,5,6,7,8,9,11,12,14,15,16,17- tétradecahydro-1H-cyclopenta[a] phénanthrène- 17-yl] acétate
No CAS 143558-00-3
119302-91-9 (Br)
No ECHA 100.122.235
Code ATC M03AC09 (Br)
PubChem 441290
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C32H53N2O4+  [Isomères]
Masse molaire[1] 529,774 2 ± 0,030 9 g/mol
C 72,55 %, H 10,08 %, N 5,29 %, O 12,08 %,
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 100 %
Métabolisme déacétylation (en partie)
Demi-vie d’élim. 66 à 80 minutes
Excrétion

rénale et biliaire
sous forme inchangée

Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Curare non dépolarisant
Voie d’administration Intraveineuse

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le rocuronium est un curare non-dépolarisant de la famille des aminostéroïdes, commercialisé sous forme de bromure de rocuronium (Esméron, Zémuron). Il est couramment utilisé comme myorelaxant en anesthésie générale et chez les patients de réanimation.

Une particularité du rocuronium est son bref délai d'action (90 secondes), le plus court de tous les curares non-dépolarisants, ce qui en fait une alternative a priori intéressante au suxaméthonium pour l'intubation des patients à estomac plein.

Comme les autres curares non-dépolarisants le rocuronium est antagonisable par la néostigmine. Le sugammadex est un antidote de nouvelle génération qui permet d'antagoniser la curarisation induite par le rocuronium quelle que soit la profondeur du bloc musculaire et sans les effets indésirables de la néostigmine.

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.