La rocade de Saintes est un aménagement routier permettant de desservir les différentes communes de l'agglomération saintaise, évitant aux véhicules de transiter par le centre-ville ou l'avenue de Saintonge, fréquemment encombrés. Elle se compose de deux tronçons : la rocade ouest (route nationale 137), depuis la Cité de l'Agriculture jusqu'à Diconche, et la rocade sud (route nationale 141), depuis Diconche jusqu'à Fief-Mignon.

Rocade de Saintes
Image illustrative de l’article Rocade de Saintes
La partie sud-est de la rocade de Saintes.
Carte de la route.
La rocade apparaît en rouge sur cette carte, et son prolongement D128 apparaît en orange.
Historique
Ouverture Complète : 2008
Caractéristiques
Direction Semi-circulaire
Intersections D 137
N137
N 150
D 24
D 150
Ceinture périphérique Saintes
Territoire traversé
Régions Nouvelle-Aquitaine
Départements Charente-Maritime

Les principaux échangeurs sont situés au niveau de la Cité de l'Agriculture, de la ZAC Recouvrance (accès à l'autoroute A10), de la ZA du Parc Atlantique, de Diconche (giratoire), des Arciveaux/ZA des Grandes Bauches, de la ZA de Terrefort et de Fief-Mignon.

Plusieurs axes importants viennent se greffer à la rocade de Saintes, parmi lesquels la route départementale 137 (vers La Rochelle/Rochefort ou Pons), la route départementale 728 (vers Marennes et l'Île d'Oléron), la route nationale 150 (vers Royan), la route nationale 141 (vers Cognac/Angoulême) et la route départementale 150 (vers Saint-Jean-d'Angély).

La rocade ouest, longue de 4,8 kilomètres, est ouverte en 1981, peu de temps après la mise en service de la section Poitiers-Saintes de l'autoroute A10 (prolongée par la suite vers Bordeaux). Elle est complétée par une rocade sud, longue de 5,1 kilomètres, ouverte le [1]. Elle est en partie repensée en 2008 à la suite de la création d'un nouveau tronçon de la route nationale 150 (2X2 voies), prélude à une future liaison express entre Royan et Limoges[2]. Enfin, de la Cité de l'Agriculture au lotissement du Terroir de Magezy, le boulevard Vladimir (route départementale 128) fait office de contournement nord-ouest.

La construction de la rocade sud, débutée en , a nécessité l'assèchement et l'ensablement de certains sols vaseux[1], et a entraîné l'édification d'un ouvrage d'art afin de franchir la Charente. Dénommé « Pont Charentelle », il borde un viaduc de chemin de fer baptisé « Pont de Diconche ».

Le giratoire de Diconche, point de rencontre de cinq routes (la rocade ouest, la rocade sud, la route de Bordeaux, l'avenue de Gémozac, et l'avenue John Fitzgerald Kennedy qui est un point d'entrée dans l'agglomération saintaise), est fréquemment encombré en raison du trafic élevé. Pour remédier à ce problème et « faire sauter » ce barreau, un projet de liaison en 2×2 voies entre la rocade ouest et la rocade sud, incluant un échangeur relié au carrefour de Diconche, a été évoqué[3].

Notes et références

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  1. a et b « Saintes : un reportage vidéo à l’époque de la construction de la rocade sud-est », sur SudOuest.fr (consulté le )
  2. Saintes, plus de 2000 ans d'histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p.381
  3. Stéphane Durand, « Le contournement du rond-point refait surface », sur sudouest.fr, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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