Robert Lentz
Le lieutenant-colonel Robert Lentz (né à Gand le et décédé à Bruxelles le ) était un militaire belge durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Il fut le fondateur de l'Armée belge reconstituée qui deviendra plus tard, l'Armée secrète[1].
Robert Lentz | |
Naissance | Gand |
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Décès | (à 64 ans) Bruxelles |
Allégeance | |
Grade | Lieutenant-colonel BEM |
Années de service | 1907 – 1945 |
Conflits | Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille des casques d'argent, Campagne des 18 jours |
Autres fonctions | Fondateur de l'Armée belge reconstituée |
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Biographie
modifierRobert Lentz est né à Gand, le . Le jour de ses seize ans, il s'inscrit à l'école des cadets et le , il intègre l'École royale militaire dont il sort diplômé le . Il sert alors au 4e régiment de lanciers avec le grade de sous-lieutenant. Le , il entre à l'école de guerre mais la mobilisation vient contrarier ses plans. Le , il s'illustre lors de la bataille de Haelen. À la fin de la guerre, il a le grade de Capitaine-commandant. En 1919, il fit partie de la délégation belge et prendra part aux négociations en vue de la signature du traité de Versailles. C'est à cette époque qu'il est breveté d'état-major. En 1921, il accepte une charge de cours à l'école royale militaire. En 1926, il est au 2e lanciers. Le , il demande à devenir cadre de réserve et est promu Major de réserve le . En 1931, il est promu Lieutenant-colonel. Il fonde en 1935, l'UNOR (Union nationale des officiers de réserve, aujourd'hui URNOR), il en sera le président jusqu'en 1938. Le , mobilisé, il est le chef d'état-major de la 17e division. Lors de la capitulation, après la Campagne des 18 jours, il dira: « Ceci n'est qu'un incident tactique, la guerre continue »[2]. Robert Lentz, fin 1940 mit sur pied l'Armée belge reconstituée qui fusionnera à l'été 1941 avec la Légion belge fondée par Charles Claser. À ses côtés, Lentz en deviendra l'un des quatre membres de son directoire[3],[4].
Arrestation
modifierLe , il est arrêté à son domicile, Avenue Huart Hamoir à Bruxelles. Il restera 17 mois au secret à la prison de Saint-Gilles. Il est transféré en Allemagne, le et sera écroué dans les prisons d'Aix-la-Chapelle, de Dusseldorf et de Hambourg avant d'être déporté le à Sachsenhausen. Il endura également une Marche de la mort, le . Il sera libéré le et sera de retour à Bruxelles le 13. Affaibli, il ne recouvra jamais totalement la santé et décèdera le à Bruxelles[2],[4].
Reconnaissances
modifierBibliographie
modifier- Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz, Pour le roi et la patrie: la noblesse belge dans la Résistance, Racine, 2002 - 500 pages p. 316.
- Robert Meire, Le léopoldisme, P. Legrain, 1986 - 263 pages p. 27.
Références
modifier- Le Soir.be, Michel Bailly, Résistance des militaires, dès l'été 42, un "cheval de Troie" venu d'Alger, mardi 9 octobre 1990, p. 18
- Freebelgians.be
- Fraternelle royale de l'Armée secrète « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- urnor-knvro