Le Riourik ou Rurik[1] en russe : Рюрик est une frégate à vapeur et à roue à aubes de la Marine impériale de Russie. Sa construction fut ordonnée par le Sénat finlandais (Cabinet et Cour suprême dans le Grand-duché de Finlande de 1816 à 1917) pour l'équipement naval finlandais (Suomen Meriekipaasi). Cette frégate devait son nom au prince de Novgorod, Riourik (830-879).

Riourik - (Рюрик)
illustration de Riourik (frégate)
Lancement de la frégate Riourik le

Type Frégate
Histoire
A servi dans  Marine impériale russe, flotte de la Baltique
Chantier naval arsenal de Gamla Warfsbolaget i Åbo Turku
Lancement
Caractéristiques techniques
Déplacement 1 500 tonnes
Propulsion moteur à vapeur de Cowie & Erikson et roue à aubes
Puissance 300 ch
Vitesse 11 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 12 canons
Pavillon Russie

Historique modifier

Le Riourik fut conçu par Johan Eberhard von Schantz[2]. Cette frégate fut construite à Turku par Gamla Warfsbolaget Åbo i[3] et lancée en 1851[4]. Au moment de sa construction, le Riourik fut le plus grand navire jamais construit en Finlande. Le charpentier écossais William Crichton (en) supervisa sa construction ; par la suite, ce lord écossais lança sa propre entreprise à Turku, le chantier naval Crichton-Vulcan.

Carrière dans la Marine impériale de Russie modifier

 

Bien que financée par les Finlandais, la frégate finit par servir en qualité de navire d'escorte aux yachts impériaux. Le Riourik survécut à la guerre de Crimée (1853-1856), il fut transféré dans la flotte de la Baltique. À son arrivée dans le golfe de Finlande, le , le Riourik fut salué par le tsarévitch Alexandre et son épouse, née Dagmar de Danemark (Maria Fiodorovona).

Notes et références modifier

  1. Le russe n'ayant pas de son u, le ю est parfois traduit en iou en français, alors qu'il devrait l'être en u, comme Victor Hugo, traduit en russe en Гюго
  2. http://www.pori.fi/historia/sotalaivat.pdf
  3. Citation du livre Porin Puiset Sotalaivat [PDF]
  4. (fi) « Sanomalehtien artikkeli-indeksi 1771-1890 Päähakemisto », sur helsinki.fi (consulté le ).

Sources modifier