Rigole du Noirieux

rivière française

Rigole de l'Oise
rigole d'alimentation du canal de Bohain en vermandois
Illustration
Les premiers 500 mètres de la rigole.
Loupe sur carte verte la Rigole du Noirieu sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 26,6 km [1]
Bassin 26,6 km2 26.6
Bassin collecteur bassin de la Somme
Nombre de Strahler 1
Régime pluvial océanique
Cours
Source source
· Localisation Lesquielles-Saint-Germain
· Altitude 92 m
· Coordonnées 49° 56′ 06″ N, 3° 31′ 15″ E
Confluence Canal de Saint-Quentin
· Localisation Lesdins
· Altitude 84 m
· Coordonnées 49° 53′ 45″ N, 3° 19′ 07″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Bohain en vermandois
· Rive droite Essigny le petit
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Aisne
Cantons Guise, Bohain-en-Vermandois, Saint-Quentin-2
Régions traversées Hauts-de-France
Principales localités Bohain saint Quentin design le petit remicourt lesdins

Sources : SANDRE:« ----0402 », Géoportail

La Rigole du Noirieux est un canal d'alimentation en eau du canal de Saint-Quentin du département de l'Aisne de la région Hauts-de-France.

La rigole part de Lesquielles-Saint-Germain pour rejoindre le canal de Saint-Quentin à Lesdins

Géographie modifier

Un premier tronçon sera établi en 1820 entre Vadencourt et Lesdins.

À Vadencourt, un barrage remontera le niveau du Noirieu afin qu'une pente suffisante soit établie (8 m pour une longueur de 22 km).

À 500 m du barrage, sur la commune de Grand-Verly, la rigole devient souterraine sur une longueur de 13,5 km pour déboucher à Croix-Fonsomme et ensuite rejoindre à Lesdins le canal de Saint-Quentin.

À partir de 1857 et à la suite de la sécheresse de 1856, l’administration recourut aux eaux de l’Oise, d’abord par pompes, à Vadencourt, puis par l’aménagement d’une rigole de 2,400 km prenant les eaux de l’Oise à Lesquielles-Saint-Germain en y construisant un autre barrage.

Communes et cantons traversés modifier

Dans le seul département de l'Aisne, la Rigole du Noirieux visible traverse huit communes[1] et quatre cantons :

Soit en termes de cantons, la Rigole du Noirieux commence dans le canton de Guise, traverse le canton de Bohain-en-Vermandois, conflue dans le canton de Saint-Quentin-2.

 
Le tracé de la rigole.

Bassin versant modifier

La superficie des bassins versants « Somme fleuve et Canal de St-Quentin de l'écluse numéro 25 Pont-Tugny à l'écluse » (E607), {{|Canal de St-Quentin de l'écluse numéro 18 Lesdins à l'écluse numéro 17 Bosquet}} (E100), « Le Noirrieu du confluent du Morteau (exclu) au confluent de l'Oise (exclu) » (H006) est de 214 km2[1].

Organisme gestionnaire modifier

Affluents modifier

La Rigole de Noirieux, n'étant pas un cours d'eau, n'a pas d'affluent référencé[1].

Rang de Strahler modifier

Le nombre de Strahler est de un.

Hydrologie modifier

Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.

Climat de la Somme modifier

Historique modifier

Voici un texte daté de 1829 d’où sont tirées mes informations[2] :

Histoire de la navigation intérieure de la France par Joseph Michel Dutens.

Ce texte traite des canaux à réaliser en France et évoque l’abandon de la construction du canal reliant le canal de la Sambre à l’Oise et celui de Saint-Quentin, remplaçant ce dernier par la rigole actuelle.

« Enfin, M. l'ingénieur en chef du département du Nord terminait ce projet par quelques observations sur le canal de la Sambre au canal de Saint-Quentin, dont nous avons parlé dans la deuxième section, et dont, en vertu d'une ordonnance du 27 juillet 1821, on exécute aujourd'hui une partie, mais en lui donnant une tout autre destination.

Ainsi que nous l'avons fait remarquer, le premier motif qui a engagé à faire revivre cet ancien projet, avait moins pour objet de rendre au commerce en général les services que pouvait lui procurer son exécution, que de venir au secours du canal de Saint-Quentin, en lui fournissant un nouveau volume d'eau dont on ne voulait point ouvertement avouer le besoin.

C'est toutefois par suite de ce seul besoin auquel on cherche d'ailleurs aujourd'hui à satisfaire par d'autres moyens, qu'ajournant l'exécution des autres parties du canal, ou plutôt renonçant tout à fait, ainsi que nous l'avons dit dans la section précédente, à l'établissement de cette ligne de navigation, on se borne dans cet instant à ouvrir la partie inférieure de ce canal entre le Noirieu et le canal de St.-Quentin, en réduisant provisoirement sa largeur à celle d'une simple rigole, sauf à lui donner un jour une plus grande dimension. D'après les ouvrages commencés, cette rigole, qui doit partir de Verly sur le Noirieu pour conduire des eaux au bief de partage du canal de St.-Quentin, doit avoir 22,000m de longueur, dont 13,5oom en souterrain. Sa largeur au fond, dans le souterrain, est de 1m,50, et sa hauteur d'eau, de 1m,80; sa pente, distribuée inégalement, sera de 8m. »

À partir de 1857 et à la suite de la sécheresse de 1856, l’Administration recourut aux eaux de l’Oise, d’abord par pompes, à Vadencourt, puis par l’aménagement d’une rigole de 2,400 km prenant les eaux de l’Oise à Lesquielles-Saint-Germain.

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Voir aussi modifier

 

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Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b c et d Sandre, « Fiche cours d'eau - Rigole de Noirieux (----0402) » (consulté le )
  2. Histoire de la navigation intérieure de le France, Joseph Michel Dutens, tome second, A. Sautelet et Cie, Paris, 1829, pages 115-116
Ressource relative à la géographie  :