Requiem (Weinberg)
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Le Requiem opus 96 est un Requiem profane de Mieczyslaw Weinberg. Composé entre 1965 et 1967[1], il s'appuie sur des textes d'auteurs modernes qui dénoncent la guerre et le militarisme[1], et ayant « une inclinaison vers l'écologie »[2]. Il fut créé le par le chœur et l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool dirigé par Thomas Sanderling[2].
Analyse de l'œuvre modifier
L'œuvre a pour épigraphe un poème de quatre vers d'Alexandre Trifonovitch Tvardovski[1]. Les six mouvements de l'œuvre sont les suivants :
- Le pain et le fer, court poème du poète soviétique Dmitri Kedrin (1907-1945), écrit le ;
- Et ensuite, texte du poète espagnol Federico García Lorca (1898-1936) ;
- There Will Come Soft Rains (en), poème de 12 vers de la poétesse américaine Sara Teasdale ;
- Hiroshima, stances de cinq lignes, texte de Munetoshi Fukugawa (1921-2008) ;
- Les gens marchaient... texte de Federico García Lorca ;
- Sème la graine, texte de Michel Doudine (1916-1994).
Le quatrième mouvement est une révision de la cantate Hiroshima op. 92 de Weinberg[1].
Notes et références modifier
- (en) Weinberg Edition, vol. 3 : Requiem, label NEOS, , CD, numéro catalogue NEOS 11127, durée : 60:46 (EAN 4-260063-111273, présentation en ligne).
- (en) David Fanning, « Weinberg Requiem at Philharmonic Hall, Liverpool, review - Telegraph », sur le site du quotidien anglais The Daily Telegraph, (consulté le ).
- La création par l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool dirigé par Thomas Sanderling peut être écoutée en ligne, en suivant les liens du site de la Fondation OREL.
