Rafles de Périgueux

Rafles de Périgueux
Type Rafle (Shoah en France)
Pays Drapeau de la France France
Localisation Périgueux
Organisateur 1942 : Régime de Vichy
1944 : Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Date
Participant(s) police et gendarmerie françaises (1942)
Milice (1944)
Répression
Arrestations 272 (1942)
211 (1944) : Juifs, communistes, francs-maçons, résistants ou simples suspects

Les Rafles de Périgueux ont lieu à Périgueux (Dordogne) le et le . La rafle de 1942 concerne uniquement les Juifs étrangers et celle de 1944 inclut les Juifs français.

Rafle du 26 août 1942 modifier

La rafle du concerne uniquement les Juifs étrangers[1],[2],[3].

272 personnes sont interpellées par la police et la gendarmerie, envoyées à Drancy puis au camp d’Auschwitz[4].

Le Isaac Schneersohn, réfugié en Dordogne, assiste à l'arrestation de dizaines de familles juives à Périgueux. Il décide de fonder à Grenoble, dans la clandestinité, le Centre de documentation juive contemporaine[5].

Rafle du 10 mai 1944 modifier

La rafle du inclut les Juifs français[1],[6].

Pour préparer la rafle, le , une réunion se tient à Périgueux, au siège de la Milice, 61, rue Victor-Hugo, avec le lieutenant-colonel Hachette, commandant du groupement des forces du maintien de l'ordre œuvrant en Dordogne et de Victor Denoix, chef départemental de la Milice[1].

211 personnes sont arrêtées. Ce sont des juifs, communistes, francs-maçons, Résistants ou simples suspects. Ils sont regroupés au cinéma Le Palace, 15, rue Bodin[7], par la police française du gouvernement de Vichy et la milice, pour être livrés à l'occupant nazi. Une cinquantaine de personnes sont libérées. Les autres sont internés au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux, près de Limoges en Haute-Vienne, ou envoyés dans les chantiers de travaux forcés. Une trentaine de personnes sont déportées vers les camps de concentration ou d'extermination nazis[6].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier