Régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée

Régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée Bataillon autonome de Guinée
Insigne du régiment.

Création	1907 (bataillon de Guinée)
Dissolution	1947 (bataillon autonome de Guinée)
Pays	France
Branche	Armée de terre
Type	Régiment de tirailleurs sénégalais
Rôle	Infanterie
Garnison	Guinée française
Ancienne dénomination	Bataillon de Guinée BTS n^o 4 4^e BMTS BTS de Guinée BTS n^o 2
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Le régiment de tirailleurs sénégalais de Guinée (RTSG) est une unité militaire des troupes coloniales françaises, chargée de la défense de la Guinée française en Afrique-Occidentale française. Unité formant corps, il existe sous divers noms de 1907 à 1946, en général comme bataillon.

Différentes dénominations modifier

1^er janvier 1907 : formation du bataillon de Guinée^[1]
1^er avril 1907 : devient 1^re, 2^e et 3^e brigades indigènes^[1]
1^er janvier 1915 : recréé comme bataillon de Guinée^[1]
1^er octobre 1919 : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais n° 4^[1]^,^[2]
2 septembre 1939 : renommé 4^e bataillon mobile de tirailleurs sénégalais^[1]
1^er avril 1940 : reprend son nom de bataillon de tirailleurs sénégalais n° 4^[1]
1^er octobre 1940 : renommé régiment de Guinée^[1]
1^er novembre 1940 : renommé régiment de tirailleurs sénégalais Guinée^[1]
1^er janvier 1944 : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais n° 2^[1]
1^er novembre 1944 : renommé bataillon de tirailleurs sénégalais de Guinée^[1]^,^{[N 1]}
1^er juillet 1946 : renommé bataillon autonome de Guinée^[1]
1^er janvier 1948 : dissous, se dédouble en bataillon autonome de Basse-Guinée et bataillon autonome de Haute-Guinée (ce dernier reprenant le nom bataillon autonome de Guinée de 1950 à 1955)^[1]

Chefs de corps modifier

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1945 : colonel Sasias^[1]

Historique des garnisons et opérations modifier

Le bataillon est créé à partir de trois compagnies du 1^er régiment de tirailleurs sénégalais déployées à la frontière du Liberia et en pays coniagui, avec dépôt à Conakry^[3]. Il est rapidement remplacé par des brigades indigènes^[1] commandées par des officiers hors-cadres^[4].

Lors de la Première Guerre mondiale, le bataillon fournit une compagnie à la colonne Molard chargée de réprimer autour de Dédougou l'insurrection en Haute-Volta^[5].

Dans l'entre-deux-guerres, la portion centrale du bataillon est à Kindia^[6]^,^[7]^,^[8]^,^[9]^,^[10]. Le bataillon compte quatre compagnies^[6]^,^[7]^,^[8]^,^[9].

Insigne modifier

Réalisé en 1940, l'insigne est homologué en 1945. Il présente un écu avec les côtes de la Guinée chargé d'une tête de Guinéen avec une coiffe traditionnelle^[1].

Notes et références modifier

Notes modifier

↑ Jacques Sicard indique que le RTS de Guinée est renommé BTS de Guinée en 1941, voir Sicard 1995.

Références modifier

↑ ^{a b c d e f g h i j k l m n et o} Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, 1995 (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 91
↑ Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51
↑ La Guinée, Imprimerie E. Crété, 1906 (lire en ligne), p. 251-252
↑ Georges François, Le Gouvernement général de l'Afrique occidentale française, Émile-Larosse, 1908 (lire en ligne), p. 27-28
↑ Historique du 2e régiment de tirailleurs sénégalais : 1892-1933, Paris, L. Fournier, 1934, 208 p. (lire en ligne), chap. 88 (« Suite des opérations de la Volta. Colonne Molard (février-juillet 1916) »), p. 179-180
↑ ^{a et b} « Commandements supérieurs des troupes coloniales stationnées aux colonies », dans Annuaire officiel de l'Armée française, Berger-Levrault, 1920 (lire en ligne), p. 1772
↑ ^{a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1924 (lire en ligne), p. LXIX
↑ ^{a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1929 (lire en ligne), p. 76
↑ ^{a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1937 (lire en ligne), p. 62
↑ Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ 1990, p. 27-36 (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Liens internes modifier

[3] Jacques Sicard indique que le RTS de Guinée est renommé BTS de Guinée en 1941, voir Sicard 1995.

[:0-1] {a b c d e f g h i j k l m n et o} Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, 1995 (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 91

[:02-2] Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51

[4] La Guinée, Imprimerie E. Crété, 1906 (lire en ligne), p. 251-252

[5] Georges François, Le Gouvernement général de l'Afrique occidentale française, Émile-Larosse, 1908 (lire en ligne), p. 27-28

[6] Historique du 2e régiment de tirailleurs sénégalais : 1892-1933, Paris, L. Fournier, 1934, 208 p. (lire en ligne), chap. 88 (« Suite des opérations de la Volta. Colonne Molard (février-juillet 1916) »), p. 179-180

[:1-7] {a et b} « Commandements supérieurs des troupes coloniales stationnées aux colonies », dans Annuaire officiel de l'Armée française, Berger-Levrault, 1920 (lire en ligne), p. 1772

[:2-8] {a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1924 (lire en ligne), p. LXIX

[:3-9] {a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1929 (lire en ligne), p. 76

[:4-10] {a et b} « Répertoire, par arme, des corps de troupe », dans Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, 1937 (lire en ligne), p. 62

[:AncredOr5-11] Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ 1990, p. 27-36 (lire en ligne)

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