Quintette pour piano et cordes de d'Indy
Le Quintette pour piano et cordes en sol mineur opus 81 est un quintette de Vincent d'Indy. Composé en 1924, il est créé le par la pianiste Blanche Selva à la Société nationale de musique.
Quintette pour piano et cordes op. 81 | |
Genre | Quintette |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Vincent d'Indy |
Effectif | 2 violons, alto, violoncelle et piano |
Durée approximative | 20 min |
Dates de composition | 1924 |
Dédicataire | Paul Poujaud |
Création | Paris, salle GaveauSociété nationale de musique |
Interprètes | Blanche Selva (piano), Hortense de Sampigny (violon), Vernet (violon), Madeleine Portier (alto) et Jean Witkowski (violoncelle) |
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Présentation
modifierPremière page de musique de chambre de d'Indy après un silence dans le genre de vingt ans, le Quintette pour piano et cordes est composé en 1924. La partition, l'opus 81 du compositeur, est écrite pour un piano, deux violons, un alto et un violoncelle[1],[2].
L’œuvre est dédiée à Paul Poujaud et créée à la Société nationale de musique le à Paris, salle Gaveau, par Blanche Selva (piano), Hortense de Sampigny (violon), Vernet (violon), Madeleine Portier (alto) et Jean Witkowski (violoncelle)[3],[4].
La partition est publiée par les éditions Senart[5].
Structure et analyse
modifierPour Michel Dimitri Calvocoressi, le Quintette pour piano et cordes est une « œuvre attrayante, d'une clarté, d'une simplicité et d'une concision remarquables[6] ».
Le morceau, d'une durée moyenne d'exécution d'une vingtaine de minutes environ[7], est constitué de quatre mouvements :
- « Assez animé », à
, de forme sonate[6], mouvement qui s'ouvre sur un thème pointé énergique exposé par les cinq instruments à l'unisson, suivi d'une « seconde idée, en mi bémol majeur, [...] amenée par un « pont » en notes répétées[1] » ; - « Assez animé », à
, scherzo à « la vive allégresse[8] », en ré mineur, avec un trio en fa majeur, « rythmés à cinq temps, — mètre que d'Indy affectionne[1] » ; - « Lent et expressif », à
, andante « profond et grave[8] », en si bémol majeur, qui « oppose un beau thème, grave et noble, présenté par les cordes seules, le piano se chargeant du second thème en ré bémol majeur (qui n'est autre que le second thème du premier mouvement en augmentation)[1] » ; - « Modérément animé », à
, finale « serein et joyeux[8] », en sol majeur, qui « repose sur un thème primesautier, fortement rythmé et traité en canon. La conclusion assure la victoire du thème essentiel (toujours emprunté au second mouvement), transformé en un choral majestueux et rayonnant[1] ».
Bibliographie
modifier- Michel Dimitri Calvocoressi et Walter Willson Cobbett, « Indy, Paul Marie Théodore Vincent d' », dans Walter Willson Cobbett (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. I : A–J, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-07847-0), p. 749–757.
- Jean-Alexandre Ménétrier, « Vincent d'Indy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 475–481.
- Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 5), (ISBN 2-84049-220-2).
Références
modifier- Ménétrier 1989, p. 480.
- Pommiès 2001, p. 159.
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 285
- Ménétrier 1989, p. 479.
- Pommiès 2001, p. 175.
- Calvocoressi et Cobbett 1999, p. 755.
- (en) Adrian Corleonis, « Quintet for piano & strings in G ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
- Pommiès 2001, p. 160.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :