Psilocybine

composé chimique

Psilocybine
Image illustrative de l’article Psilocybine
Structure de la psilocybine.
Identification
Nom UICPA 4-Phosphoryloxy-N,N-diméthyltryptamine

3-[2-(Dimethylamino)ethyl]-1H-indol-4-yl-dihydrogenphosphat

No CAS 520-52-5
No ECHA 100.007.542
Apparence poudre cristallisée blanche
Propriétés chimiques
Formule C12H17N2O4P  [Isomères]
Masse molaire[1] 284,248 1 ± 0,012 4 g/mol
C 50,71 %, H 6,03 %, N 9,86 %, O 22,51 %, P 10,9 %,
Caractère psychotrope
Catégorie Hallucinogène psychédélique
Mode de consommation

Ingestion ou injection

Autres dénominations

voir Psilocybe

Risque de dépendance Nul

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La psilocybine est un ester d'acide phosphorique, la 4-hydroxydiméthyltryptamine est un alcaloïde de type indole avec un radical d'acide phosphorique qui est le principe actif de certains champignons hallucinogènes. Elle a été isolée chez les psilocybes, les conocybes, les panéoles et les strophaires.

Son nom chimique est 4-phosphoryloxy-N,N-diméthyltryptamine, parfois abrégé en 4-PO-DMT.

Historique et étymologie modifier

La psilocybine fut isolée par Albert Hofmann en 1958 à partir de sclérotes du Psilocybe mexicana Heim, cultivée au laboratoire du Muséum national d'histoire naturelle de Paris par Roger Heim. Le mot psilocybine est dérivé du genre de champignon nommé psilocybe, formé des deux mots grecs ψιλός / psilós, « lisse », et κύβη / kúbê, « tête ».

Chimie modifier

La synthèse est difficile et onéreuse, d'où sa rareté[2].

La psilocybine est l'hydrogénophosphate de la psilocine[3].

Dosage et durée d'activité modifier

Un effet psychotrope apparaît dès 1 mg de psilocybine même si les doses courantes varient de 4 à 10 mg[2]. Cependant l'étude de 2006 en Angleterre par R. R. Griffiths, W. A. Richards, U. McCann et R. Jesse, a utilisé 30 mg/70 kg pour occasionner un profond voyage qualifié d'expérience mystique. Les teneurs en psilocine/psilocybine dans les Psilocybe cubensis sont de l'ordre de 0,14–0,42 %/0,37–1,30 % dans le champignon entier (0,17–0,78 %/0,44–1,35 % dans la tige), respectivement.

Les effets durent entre quatre et neuf heures en fonction du dosage et du mode d'administration. Par voie sublinguale, les effets se font sentir entre quinze minutes et deux heures et demie (tout dépend de la digestion) après la prise[3].

Effets et conséquences modifier

La psilocybine est un hallucinogène. Elle modifie les perceptions de celui qui en consomme et peut, par exemple, induire des distorsions visuelles, auditives, donner une impression de fusion entre différents sens (synesthésies), provoquer un état euphorique, extatique, etc.

Comme toutes les substances psychoactives, la psilocybine issue de certains champignons est capable de modifier temporairement la chimie du cerveau. Les sociétés précolombiennes utilisaient déjà des champignons pour des rituels chamaniques.

Une fois dans l’organisme, elle est transformée en psilocyne : une molécule capable d’activer les récepteurs à sérotonine situés dans le cortex préfrontal… Et d’entraîner des réactions profondes[4].

Trip psychédélique modifier

La psilocybine est un psychotomimétique (déclencheur de psychose) et un psychédélique (en anglais : psychedelic), terme inventé en 1957 par le psychiatre H. Osmond, dans un échange de poèmes avec A. Huxley et dérivé du grec ancien ψυχή / psyché (« âme ») et de δηλόω / dēlóô (« montrer, rendre visible »).

L'ivresse lors de fortes doses est caractérisée par des visions extraordinairement colorées, en mouvements kaléidoscopiques où l'usager peut se perdre dans un monde imaginaire[5],[6]. Les effets incluent des troubles de l'humeur, des sensations de détachement physique, une mydriase accompagnée quelquefois de nausées[7]. La psilocybine a un effet inhibiteur sur les processus cognitifs et affectifs dans le cas d'émotions négatives, effet lié à son action sur l'amygdale[8].

D'après l'étude de 2006 de R. R. Griffiths, W. A. Richards, U. McCann et R. Jesse, après une prise d'une forte dose (30 mg/70 kg) la psilocybine permet de créer de façon sure un voyage mystique qu'un tiers des participants ont qualifié d'expérience « la plus chargée de sens de leur vie » et deux tiers d'une des cinq expériences les plus marquées de sens au même titre que la naissance d'un premier enfant ou la mort d'un des deux parents.

Toutefois, pour cette substance comme pour la mescaline et quelques autres molécules, les témoignages d'usagers insistent souvent sur une dimension très mystique des expériences. Il est même démontré actuellement par des recherches modernes que la psilocybine, prise dans un cadre médical, permet de traiter des troubles obsessionnels compulsifs, les algies neuro-vasculaires de la face, la douleur et l'anxiété des patients atteints d'une maladie grave à un stade terminal, et permet la survenue d'expériences spirituelles ayant des retombées positives durables dans la vie des individus[9].

Une étude a révélé que les expériences de type mystique induites par la psilocybine entraînaient des changements positifs plus durables, notamment l'altruisme, la gratitude, le pardon et le sentiment d'être proche des autres, lorsqu'ils étaient associés à une pratique régulière de méditation et à un programme de soutien à la pratique spirituelle[10].

La psilocybine favorisait la formation d'épines dendritiques et stimulait ainsi les connexions neuronales[11]. Ces résultats pourraient expliquer les bénéfices constatés chez les personnes déprimées, chez qui une atrophie synaptique dans le cortex préfrontal a pu être observée[12].

Bad-trip et effets à long-terme modifier

Les substances psychédéliques entraînent des bouleversements chimiques notables au niveau cérébral. Dans certains cas, ces perturbations peuvent avoir des effets négatifs transitoires ou persistants. On distingue les bad-trips et les accidents psychiatriques.

Dans le cas d'un bad trip, les effets du voyage psychédélique seront négatifs, l'euphorie et l'extase pouvant laisser place à la paranoïa, l'angoisse et la peur avec une résurgence des souvenirs traumatiques. Si ces effets d'un bad-trip sont toujours temporaires, l'intensité des perturbations peut provoquer des comportements à risque et des blessures[13].

La psilocybine, comme toute substance hallucinogène, peut être la cause d'accidents psychiatriques graves et durables, parfois dès la première prise. On parle alors de syndrome post-hallucinatoire persistant, à savoir angoisses, phobies, état confusionnel, dépression voire bouffées délirantes aiguës.

La consommation de psilocybine est déconseillée aux personnes déjà touchées par des troubles psychiatriques[13] comme la schizophrénie, y compris à celle qui ont des antécédents familiaux de psychose. On estime que ces populations spécifiques possèdent une balance bénéfice-risque défavorable avec une probabilité accrue de voir des symptômes s'intensifier ou apparaître.

Dépendance modifier

La psilocybine ne provoque pas de dépendance physique, et sa toxicité à long terme est quasi nulle. Néanmoins, il est possible que la prise régulière de psilocybine aboutisse à une forme de tolérance[14] et de tolérance croisée incitant à la prudence les consommateurs qui voudraient augmenter les doses pour continuer à ressentir des effets similaires.

Pharmacologie modifier

La psilocine, forme métabolisée de la psilocybine, interagit principalement avec les sous-types de récepteurs sérotoninergiques 5-HT1A, 5-HT2A et 5-HT2C : c’est un agoniste mixte de ces récepteurs.

Utilisation thérapeutique modifier

Compte tenu de la forte variation du taux des molécules actives dans les champignons à psilocybine, les utilisations thérapeutiques, en Occident, se sont faites avec la molécule de psilocybine isolée. Ceci permet d'avoir un dosage plus précis et de ne pas être soumis aux aléas de la nature. Les recherches actuelles en neuropsychiatrie se penchent sur l'activité sérotoninergique de la psilocybine qu'on trouve dans la majorité des champignons hallucinogènes. En effet, la psilocybine utilisée de manière contrôlée à faible dose s'est révélée être un excellent traitement pour les patients souffrant de TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Une expérience menée sur des individus a démontré une amélioration spectaculaire chez tous les sujets et a pu être quantifiée : grâce à la psilocybine, leurs symptômes obsessionnels ont diminué de 25 % sur l'échelle d'obsessions et de compulsions de la Yale-Brown Obsessive-Compulsive Scale[15].

Il va de soi que l'usage était cadré et supervisé par des médecins et qu'une automédication comporte des dangers.

D'autres études scientifiques ont démontré que la psilocybine est un traitement efficace pour l'algie vasculaire de la face, céphalée extrême qui résiste à presque tous les traitements actuels[16].

Chez les patients déprimés atteints de cancer en phase terminale, l'usage contrôlé de psilocybine induit une diminution de l'anxiété, une meilleure acceptation de la mort ainsi qu'une amélioration de l'humeur, une diminution voire une suppression de la dépression[17],[18],[19]. Elle a été également utilisée avec succès pour le traitement de dépressions sévères incurables[20],[21],[22]. En 2018, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé la désignation de potentielle thérapie innovante pour la thérapie assistée par la psilocybine pour la dépression résistant au traitement[23], en 2019 pour le trouble dépressif majeur[24]. Une seule prise peut suffire à soigner la dépression totalement jusqu'à six mois après : Michael Pollan le relate dans son livre Voyage aux confins de l'esprit, qualifié de numéro un des dix bestsellers de 2018 par le New York Times. Ces données sont confirmées par une étude scientifique où le produit est utilisé à la dose de 25 mg, notant cependant le nombre important d'effets secondaires, par rapport à une prise journalière[25]. D'autres données semblent cependant montrer que la psilocybine ne fait pas mieux que l'escitalopram en tant qu'antidépresseur[26]. Cette molécule pourrait aussi être utile dans certains traitements contre l'alcoolisme[27],[28],[29].

Législation modifier

Droit international modifier

La psilocybine est une substance réglementée, citée au tableau I de la Convention sur les substances psychotropes de 1971.

Australie modifier

Les psychiatres peuvent prescrire la psilocybine pour traiter leurs patients souffrant de dépression aiguë depuis [30].

Canada modifier

La psilocybine est une substance inscrite à l'annexe III de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances[31]. Des entreprises peuvent toutefois être autorisées à développer des thérapies expérimentales à base de psilocybine en vertu d'exceptions accordées par Santé Canada[32].

En janvier 2022, Santé Canada permet aux docteurs de demander l'usage de la psilocybine pour l'administrer à des patients en fin de vie[33]. En avril, une première clinique basée à Nanaimo, en Colombie-Britannique en fait la demande pour un patient en phase terminale d'un cancer du colon. En mai de la même année, une clinique privée de Montréal, au Québec, reçoit l'autorisation de traiter des patients souffrant de dépression avec la psilocybine à des fins thérapeutiques[34].

États-Unis modifier

Dans la plupart des états, la consommation est illicite. Cependant, en , la ville américaine de Denver a approuvé la décriminalisation des champignons à psilocybine après consultation par vote[35]. En , Oakland (Californie) a décriminalisé les champignons contenant de la psilocybine[36].

D'autres sites aux États-Unis ont suivi en 2020[37] et le pays possède désormais une grande diversité de statuts légaux au niveau fédéral. Les champignons psilocybes sont ainsi décriminalisés dans certaines villes de Californie, du Massachusetts, du Michigan, et de l'état de Washington alors qu'ils sont dépénalisés dans le Colorado ou légalisés à des fins médicales en Oregon. De même, certains états autorisent progressivement les recherches médicales sur la psilocybine[38].

Pays-Bas modifier

Depuis les années 70, les Pays-Bas ont instauré une politique de tolérance vis-à-vis de certaines drogues dont l'exemple le plus médiatisé a été celui du cannabis. De la même manière, la vente et la consommation de champignons contenant de la psilocybine ont été autorisées jusqu'en 2008 au sein de boutiques spécialisées, les smartshops. C'est un fait divers, le suicide d'un adolescent sous l'influence de champignons hallucinogènes[39], qui a contraint le gouvernement Néerlandais à modifier sa législation. À partir de 2008, les Pays-Bas ont donc interdit la consommation et la vente de champignons psilocybes sous leur forme aérienne (pied et chapeau).

En revanche, cette interdiction ne concerne pas le sclérote, partie souterraine, qui est exploité commercialement sous le nom de truffe à psilocybine. La raison tient au dosage de la substance psychédélique dans les différentes parties du champignon et aux effets qui en découlent. Contrairement aux organes extérieurs, le sclérote contient une dose réduite de psilocybine entraînant des effets hallucinogènes plus doux, à quantité égale.

Liste des champignons contenant de la psilocybine modifier

En Europe modifier

En Europe, on trouve[40] :

Références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a et b Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-052059-6)
  3. a et b Denis Richard, Jean-Louis Senon et Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Paris, Larousse, coll. « In extenso », , 626 p. (ISBN 978-2-03-505431-9, OCLC 470123972)
  4. « Qu'est ce que la psilocybine? »
  5. R.E Schultes et A. Hofmann, Les plantes des dieux, 1979
  6. Pierre Etevenon, Les aveugles éblouis : les états limites de la conscience, Albin Michel, (ISBN 2-226-02112-4, OCLC 613200121, présentation en ligne, lire en ligne).
  7. Denis Richard, Jean-Louis Senon et Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Larousse, dl 2009 (ISBN 978-2-03-584537-5 et 2-03-584537-8, OCLC 763007504, lire en ligne).
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  9. Dr Olivier Chambon, La médecine psychédélique : le pouvoir thérapeutique des hallucinogènes, Paris, Les Arènes, , 396 p. (ISBN 978-2-35204-081-1, OCLC 495213894).
  10. (en) « Psilocybin (from magic mushrooms) plus meditation and spiritual training leads to lasting changes in positive traits », sur Research Digest, (consulté le )
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  27. Pauline Anderson, « Alcoolodépendance: la psilocybine fait des miracles ? », Medscape France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Kelley C. O'Donnell, Sarah E. Mennenga, Lindsey T. Owens et Samantha K. Podrebarac, « Psilocybin for alcohol use disorder: Rationale and design considerations for a randomized controlled trial », Contemporary Clinical Trials, vol. 123,‎ , p. 106976 (ISSN 1559-2030, PMID 36332827, DOI 10.1016/j.cct.2022.106976, lire en ligne, consulté le )
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  38. « Légalité des champignons à psilocybine à travers le monde », sur Tangerine Retreat, (consulté le )
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  40. Gaston Guzman, John W. Allen et Jochen Gartz, A Worldwide Geographical Distribution of the Neurotropic Fungi, an Analysis and Discussion [PDF], 2000.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Michael Pollan, Voyage aux confins de l'esprit. Ce que le LSD et la psilocybine nous apprennent sur nous-mêmes, la conscience, la mort, les addictions et la dépression, Lausanne, Quanto, 2019 (ISBN 978-2889153077).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier