Proustite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Proustite
Région de Freiberg, monts Métallifères, Saxe
Général
Numéro CAS 15122-58-4
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ag3AsS3   [Polymorphes]
Identification
Masse formulaire[2] 494,721 ± 0,016 uma
Ag 65,41 %, As 15,14 %, S 19,44 %,
Couleur rouge, noircit avec le temps
Système cristallin trigonal
Réseau de Bravais rhomboédrique
Classe cristalline et groupe d'espace dihexagonale-scalénoédrique
Clivage pas de clivage
Cassure inégale ou conchoïdale
Échelle de Mohs 2 - 2,5
Trait rouge brique
Éclat adamantin à submétallique
Propriétés optiques
Indice de réfraction no=3,088
ne=2,792
Biréfringence Δ = -0,296 ; uniaxe négatif
Pléochroïsme fort : dans les tons rouge, magenta
Transparence aucune
Propriétés chimiques
Densité 5,5 - 5,6 ; moyenne 5,55
Fusibilité fond au chalumeau en dégageant une odeur alliacée
Solubilité soluble dans HNO3

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La proustite est un minéral de la famille des sulfosels, de couleur rouge dont le nom a été donné en hommage à Joseph Louis Proust (1754-1826), chimiste français.

Comme de nombreux autres sulfates d'argent, il faut la conserver à l'abri de l'air et de la lumière afin d'éviter qu'elle noircisse.

Historique de la description et appellations modifier

Caractéristiques physico-chimiques modifier

 
Structure de la proustite (Ag3AsS3), un sulfosel classique, qui peut être vu comme le dérivé Ag+ de [AsS3]3−. Les sulfosels possèdent de façon caractéristique des liaisons M-S-M', où M et M' sont différents métaux ou métalloïdes.

Gîtes et gisements modifier

Exploitation des gisements modifier

Ce minéral est utilisé comme minerai d'argent ; il est de fait surnommé argent rouge.

Galerie modifier

Références modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.