Projet:Mathématiques/Style rédactionnel


L’objectif de cette page est d’aider les contributeurs à la rédaction des articles de mathématiques en rassemblant des critiques et des idées pour en améliorer la qualité. Il n'agit évidemment pas de contourner les recommandations générales, mais de les compléter avec des conseils spécifiques au domaine mathématique. Les idées présentées peuvent être contradictoires, reflétant la diversité d'approches des contributeurs, et ne peuvent donc donner lieu à une norme.

Consensus

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(vide)

Propositions

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Libellé Critiques
Un bon moyen de ne pas devoir supposer un niveau préalable trop élevé est de redéfinir les concepts de base, par exemple dans une section nommée « Vision intuitive » Un article ne doit pas perdre le lecteur d'emblée dans des définitions de prérequis. En outre, la vision intuitive dépend fortement du bagage culturel de chacun. Elle peut n'être intuitive que pour son auteur. Donner les intuitions est bien-sûr possible (en s'appuyant sur des sources solides et une bonne connaissance du sujet) mais n'a pas à faire l'objet d'une section à part.
Si l’article requiert vraiment trop de connaissances préalables, ne pas hésiter à mettre un bandeau l’explicitant en pointant le lecteur vers le cours idoine de la wikiversité qui listera s’occupera de lister les connaissances préalables avec des liens vers les cours correspondants. Ne pas hésiter à créer des liens vers des cours encore inexistant ou incomplets afin de renforcer l’effet de demande des utilisateur et de proposition de contribution. Les bandeaux dispersent l'attention du lecteur. Les cours de Wikiversité sont le plus souvent lacunaires, voire erronés. Le lecteur vient d'abord pour s'informer, pas pour contribuer.
Le domaine : si une notion est spécifique ou difficile, il faut savoir comment la situer dans le reste des mathématiques, donc tenter de renvoyer sur des articles un peu plus généraux relativement plus accessibles et pédagogique, peut être faire un rapide rappel du domaine Un article spécifique doit absolument renvoyer sur un article plus général (il ne s'agit pas de tenter), ça n'est pas spécifique aux mathématiques. Les liens internes sont là pour ça. Le "rapide rappel" n'est probablement pas à mettre dans les recommandations (Il y a un équilibre à trouver pour que la consultation des liens ne se transforme pas en jeu de pistes).
Faire des sections histoire : qui, pourquoi, comment, conséquences : si une notion est spécifique ou particulière, son histoire l'est peut être un peu moins. Qui l'a développée, dans quel objectif, par exemple, ce qui peut s'intégrer éventuellement avec le rappel du domaine. Seule une vraie connaissance de l'histoire d'une notion en mathématiques peut justifier la constitution d'une section dédiée. L'absence de section histoire est préférable à un fourre-tout d'idées reçues et de poncifs.
Les (éventuelles) applications ou utilisations dans le reste des maths. Par exemple en informatique l’article Autostabilisation sur lequel des efforts de vulgarisation ont été effectués. Cela donne au néophyte un exemple sur lequel s'accrocher et éventuellement par la suite raccrocher les définitions. Pas de systématisme. Les applications et utilisations (pas seulement en math.) sont à traiter, éventuellement à l'aide de liens rapidement commentés (éviter les développements qui ont leur place naturelle dans un autre article, et les doublons).
Ne pas présupposer de niveau, ne pas écrire pour le spécialiste Il faut toujours réfléchir au niveau auquel est lu l'article, fil ne sert à rien de chercher à rendre accessible un article à quelqu'un qui ne le lira pas. A contrario il faut gérer la progression de l'article de façon qu'il soit (au moins pour les premières parties) accessible aux lecteurs qui en ont l'usage, ce qui peut demander par exemple d'éviter dans les premiers développements des concepts efficaces mais plus abstraits.
Mettre sa fierté de côté : on n'est pas dans une revue scientifique à comité de lecture Cette proposition n'a rien de spécifique aux mathématiques. Quel est le problème avec les comités de lecture (la relecture est au contraire une bonne chose) ? Quel rapport avec la fierté du rédacteur ?
Définir les termes (un lien bleu c'est bien, un lien bleu et un mot d'explications c'est mieux) Les explications ne doivent pas noyer l'essentiel.
Reformuler en termes plus courants (ne pas abandonner le formalisme, mais le « décoder » en aparté avec le lecteur) le formalisme doit certe être introduit (pourquoi en aparté ?), des équivalents peuvent être donnés, ce n'est pas opératoire
Prendre le temps de développer, on n'aura pas de mauvaise note si on n'est pas concis cf. ci-dessous
Aucun intérêt à faire du synthétique et compact, on ne paye pas le papier sur Wikipédia L'attention du lecteur a besoin de concision pour saisir l'essentiel. Le développement peut suivre après.
Mener les démonstrations dans les détails, fuir le style allusif, les "grandes lignes" et le "donné en exercice au lecteur" Au contraire, clarifier autant que possible les grandes lignes. Les détails sont à renvoyer aux cours. Certaines démonstrations peuvent être détaillées pour des raisons diverses (elles permettent de comprendre, l'article est ultra-spécialisé). Donner les grandes lignes est difficile mais très utile et souvent ce que l'on attend d'un article d'encyclopédie.
Illustrer, faire des schémas, une image valant mille mots Attention aux images trompeuses et au travail inédit.
Donner des exemples, et les donner en premier : l’expérience sensible précède la rationalisation théorique et le lecteur d’un article encyclopédique peut légitimement attendre de retrouver ce plan dans le développement de l’article. Une approche plus dogmatique aura elle toute sa place dans des cours sur la wikiversité ou un livre pédagogique sur wikibook. Cela dépend de la typologie des articles. Le dogmatisme n'a pas grand chose à voir avec les cours et la pédagogie par ailleurs.
Si utile et possible, commencer l’article par une idée assez vague, sans être fausse, pour être compréhensible par tout à chacun ; à reprendre dans une recommandation sur l'introduction (mauvaise idée d'encourager au vague cependant).
Si possible en marge une illustration susceptible de suggérer le sujet au travers du rôle que prend le concept dans un usage concret, Pi est un bon exemple ; Exemple qui semble très particulier, à reprendre peut-être dans un paragraphe sur le rôle des illustrations (qui ont des fonctions assez diverses)
Poursuivre l’introduction par une définition mathématique plus précise, en précisant en tête de paragraphe qu’on va maintenant employer une jargon plus technique (ainsi le néophyte peut le sauter le paragraphe et la personne plus expérimenté s’y retrouve) ; Si nécessaire et possible, voire typologie.
Séparer ensuite l’article entre l’approche historique et dogmatique. Dépend de la typologie des articles.
Utilisez vos formules comme une illustration, après avoir introduit les différents concepts qu’ils désignent. Pas forcément.
Évitez l’usage de lettres grecques, particulièrement là où elles ne sont pas traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire. Préférez vous limiter, autant que possible, à la lettre initiale du mot français exprimant le concept symbolisé. Les lettres employées dans les articles doivent correspondre à l'usage. L'usage des lettres grecques permet de différencier différentes sortes d'objets mathématiques, l'éviter peut rendre les articles illisibles.
Si l’emploi de lettres grecques s’avère indispensable, ou du moins difficilement contournable, précédez son premier emploi par une formule du type : on appelle epsilon, qu’on note ε, la marge d’erreur Attention à la surcharge de l'introduction.
De même pour les articles comportant des symboles d’opérateurs, proposez avant leur emploi d’une formulation qui donne le nom de l’opération ainsi qui que la façon de prononcer l’opérateur lors de la lecture de la formule. Idéalement chaque opérateur mathématique devrait posséder un article sur wikipédia décrivant tant sa signification que son histoire (qui l’a introduit, quand, où, etc.), et ces formulations introductives devraient pointer vers l’article idoine. Par exemple : l’addition de deux entiers naturels est symbolisé par l’opérateur infixe plus noté + Attention à la surcharge de l'introduction.

On trouve beaucoup plus de gens qui savent utiliser le signe "+" pour les entiers naturels, que de gens qui savent ce que signifie "notation infixe". C'est au contraire l'article sur les notations qui doit s'appuyer sur la notation usuelle de l'addition. L'exemple même de ce qu'il ne faut surtout pas faire (et malheureusement de ce qui se fait parfois, aller trop systématiquement du général vers le particulier) !

Exemples d’articles canoniques

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