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Musée St-Ignace de Loyola où se trouvait le Fort Buade, puis le Fort Michillimakinac.

Jacques Le Gardeur naquit à Ville-Marie le 21 octobre 1701. Dès l'âge de quinze ans, il commença sa carrière chez les indigènes, puis, il entra au service dans les troupes de la marine. En 1732, il est enseigne et, en 1735, nommé commandant du fort Beauharnois chez les Sioux, sur le lac Pépin jusqu'en 1737. Devenu lieutenant, il commanda, la même année, une compagnie détachée, pour aller au secours de M. de Bienville, qui allait soumettre les Chicachas en Louisiane ou le Mississipi. Il érigea un poste sur la rivière des Yazous, dans l'Alabama actuel. Il épousa à Québec, le 27 octobre 1738, Marie-Joseph Guillemin qui ne lui donna aucune postérité. En 1745, il conduisit un parti d'éclaireurs au fort Saint-Frédéric, et de là, il prit la route de l'Acadie.

En 1747, on lui confia le commandement du poste le plus considérable sur les grands lacs, le fort de Michillimakinac. En 1749, on le désigna comme successeur à M. de Noyelles, successeur ou héritier lui-même de la tâche de M. de La Vérendrye. Le chevalier François, fils de ce dernier, semblait le personnage le plus méritant et le mieux informé dans l'Ouest. On choisit M. de Saint-Pierre, bouillant officier qui avait dû évacuer le fort Beauharnois, à la suite du massacre du Lac-des-Bois. Cependant, il n'arrivait pas à amener les indigènes à ces­ser leurs dissensions mutuelles, car il n'était pas conci­liant. Plutôt que d'atteindre son but, il s'aliéna les sympathies des amérindiens, qui étaient pourtant restés loyaux à M. de La Vérendrye.

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