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Frontenac repoussant l'offre de reddition de l'émissaire anglais : « La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets. »
Frontenac repoussant l'offre de reddition de l'émissaire anglais : « La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets. »

La bataille de Québec intervint le entre les forces anglaises et françaises. Suite à la capture de Port Royal, les britanniques tentèrent de prendre la ville de Québec avec l'aide de la milice coloniale américaine (dû au fait que la couronne refusa de contribuer à l'expédition, comme cela s'est souvent produit). Leur tentative se solda par un échec. Menée par Sir William Phips, l'armée d'invasion débarqua à Beauport mais fut finalement repoussée par les tirs des canons du comte de Frontenac venant du haut de la falaise. Les troupes de Phips furent aussi repoussées à la Pointe-Lévy.

Cette bataille fut présentée comme un exemple de guerre psychologique. Avant l'affrontement, Frontenac fit conduire l'émissaire de Phips les yeux bandés à travers les cris de la foule dans les rues de Québec, avec pour but de masquer son infériorité numérique. Lorsque l'envoyé britannique l'invita à se rendre, Frontenac lui répondit « La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets ». Le contingent colonial britannique se retira après un combat vicieux avec les forces coloniales françaises et leurs alliés amérindiens. Dès que les troupes arrivèrent sur leurs vaisseaux, la flotte d'invasion se retira à son tour. La rumeur voudrait que lorsque Phips ordonna à ses vaisseaux de bombarder la ville une nouvelle fois, les canons de Québec répondirent, détruisant l'étendard britannique flottant sur le navire.

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