Portail:Nouvelle-France/Lumière sur.../Archives/092009

Copie du traité de paix de 1701. (Le document original du traité semble avoir disparu.) Pictogrammes des nations signataires.

Le traité de la Grande Paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.

La fondation de Québec en 1608 par Samuel de Champlain, l'un des premiers gouverneurs de la Nouvelle-France, marque le début de l’exploitation méthodique des immenses richesses des forêts boréales par les marchands venus de la métropole.

Le contrôle des réseaux de la traite des fourrures devient un enjeu de rivalité entre les différentes nations amérindiennes, chacune souhaitant apparaître en interlocuteur privilégié auprès des européens. La « guerre des fourrures » oppose bientôt les Hurons et les algonquins alliés des Français aux nations iroquoises de la puissante Ligue des cinq nations soutenues par les Hollandais puis les colons anglais.

Les expéditions militaires en réponse aux incursions iroquoises ne permettent pas d’entrevoir une paix durable et avantageuse pour la couronne. Afin de rétablir le calme et l’autorité royale, le Régiment de Carignan-Sallières est dépêché en Nouvelle-France en 1665 avec pour mission de mater les nations iroquoises. Au prix d’une campagne dévastatrice, celles-ci sont contraintes de rechercher des ouvertures de paix. Une période de prospérité s’ouvre pour la colonie.

Lire la suite...