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Reddition de Montréal en 1760. Anonyme

Les Articles de capitulation de Montréal, négociés entre le Gouverneur-Général de la Nouvelle-France, Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, et le Major-General Jeffrey Amherst au nom des couronnes française et britannique, consacrent la reddition de la ville de Montréal au cours de la Guerre de Sept ans. La signature du document, qui est rédigé en français, a lieu le 8 septembre, 1760 sous la tente du camp britannique devant la ville de Montréal qui accepte de capituler. La conséquence immédiate de cette signature est la retraite de l'armée française et l'instauration d'un régime militaire britannique sur le pays, qui se prolonge jusqu'en février 1763, alors que le roi de France cède définitivement au roi de Grande-Bretagne le « Canada avec toutes ses dépendances » via le Traité de Paris de 1763.

Les 55 articles sont presque tous accordés par Amherst, sauf ceux qui font référence aux Acadiens. Les demandes françaises comportaient un large éventail de garantie quant à la protection des habitants de la Nouvelle-France : les Français, les Canadiens, les Acadiens et les Sauvages ( les Amérindiens). Vaudreuil demande essentiellement que tous les habitants se voient reconnaître les mêmes droits et privilèges que les autres sujets de la couronne britannique.

La prise de Montréal modifier

À la fin de l'été 1760, la Guerre de Sept ans en Amérique tire à sa fin. Les forces américano-britanniques regroupées en trois armées et totalisant 17,000 hommes convergent vers Montréal. Une armée dirigée par Amherst remonte le fleuve Saint-Laurent à partir de Québec. Une autre descend du lac Ontario à partir du Fort Frontenac (aujourd'hui Kingston) et finalement, la dernière venant du Fort Ticonderoga (anciennement Fort Carillon) remonte le Richelieu en ayant auparavant pris le Fort Chambly. James Murray, gouverneur militaire du district de Québec depuis septembre 1759, ordonne aux armées britanniques de brûler tout sur leur passage, fermes, maison, etc., pour empêcher les miliciens canadiens de rejoindre l'armée française. En même temps en août, les Sept Nations du Canada, les alliés autochtones des Français, pactisent avec les Britanniques à Oswigatchie.


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