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Une immense forêt longtemps parcourue par les seuls Amérindiens, un chapelet de villages agricoles, forestiers et maritimes étalés sur les quelque 1 200 kilomètres de littoral, deux centres urbains, Baie-Comeau et Sept-Îles, hérités de la grande course aux ressources naturelles typique du XXe siècle : tels sont les grands traits de cette région peu connue qu'est la Côte-Nord.
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— Pierre Frenette, historien |
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Une immense forêt longtemps parcourue par les seuls Amérindiens, un chapelet de villages agricoles, forestiers et maritimes étalés sur les quelque 1 200 kilomètres de littoral, deux centres urbains, Baie-Comeau et Sept-Îles, hérités de la grande course aux ressources naturelles typique du XXe siècle : tels sont les grands traits de cette région peu connue qu'est la Côte-Nord.
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— Pierre Frenette, historien |
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La Minganie est fille de l'eau. Édifiées dans la mer, les îles de Mingan continuent toujours de renaître de la mer, au rythme constamment ralenti d'un relèvement isostatique d'à peine quelques millimètres par siècle.
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— Marie-Victorin |
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Anticosti avait ses crocs sous-marins. Sa garde sournoise d'écueils et de battures. Dans un bassin dont le pourtour, au sud, à l'ouest et à l'est, s'ouvrait sans défaillance au peuplement et comptait nombre de ports et de havres, la grande île maintenait, tache indélébile, son isolement primitif.
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— Henri Queffélec, Crabes, crevettes, naufrages |
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Elles sont toutes composées de pierre à chaux, dont le lit est incliné au sud; ce qui fait que de leur côté nord elles sont généralement escarpées et l'eau est profonde; du côté sud, au contraire, les battures sont longues et s'étendent à des distances considérables. Des milliers d'oiseaux de mer de différentes espèces, tels que canards édredon, canards noirs, plongeurs, goëlands, mouettes, perroquets de mers, etc., y font leurs nids.
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— Napoléon-Alexandre Comeau, 1883 |
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À sept lieues au delà du poste de Mingan, se trouve la Pointe-aux-Esquimaux, où une vingtaine de familles acadiennes se sont établies depuis trois ans. Elles viennent des îles de la Madeleine, d'où elles se sont expatriées pour améliorer leur condition. Pêcheurs, agriculteurs et matelots, les Acadiens ont fait un excellent choix en transportant leur résidence en ce lieu. Ici ils trouvent des terres cultivables, une mer abondante en poissons et en gibier; à leur porte est le port des Esquimaux, complètement abrité par les îles, et en arrière s'étend un excellent pays de chasse.
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— Jean-Baptiste-Antoine Ferland, 1858 |
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Soudainement elle arrive, la première journée printanière, faisant oublier toute la rigueur du climat nord-côtier. Une pureté de l'air et du ciel, un souffle unique, un léger frémissement qui me font renaître.
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— Hélène Bouchard |