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Pont du Risorgimento

pont situé à Rome

Pont du Risorgimento
Image illustrative de l’article Pont du Risorgimento
Géographie
Pays Italie
Région Latium
Commune Rome
Coordonnées géographiques 41° 55′ 07″ N, 12° 28′ 14″ E
Construction
Mise en service 1911

Carte

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Le Pont du Risorgimento (ou brièvement Pont Risorgimento) est un pont qui relie la Piazzale delle Belle Arti à la Piazza Monte Grappa à Rome (Italie), dans les quartiers Flaminio et Della Vittoria[1].

Inscriptions par le constructeur.

Histoire et description modifier

Le pont relie le quai delle Armi à la Piazzale delle Belle Arti[2].

Les travaux de construction ont commencé en 1909 et se sont achevés deux ans plus tard. Le pont a été conçu et construit par l'ingénieur sarde Giovanni Antonio Porcheddu (it)[3], avec la collaboration des ingénieurs Giaj et Parvopassu, à l'occasion de l'exposition pour célébrer le cinquantième anniversaire de l'unification italienne. Il est le premier pont à Rome construit en béton armé, depuis que son créateur, à l'époque, était le seul concessionnaire italien du Système Hennebique de l'ingénieur François Hennebique[4].

Le jour de l'inauguration, le , les spectateurs doutent que la structure, après le retrait de l'appui des échafaudages, puisse résister; au contraire, Porcheddu était tellement sûr de l'efficacité et de la fiabilité de la nouvelle technique qu'il a voulu assister à la démolition de l'échafaudage sur un petit bateau juste en dessous de l'arche du pont, avec ses deux plus jeunes enfants, Giuseppe et Ambrogia[5]. Au cours de la cérémonie, le roi Victor-Emmanuel III a donné à Porcheddu le surnom de "Roi du béton armé".

Au milieu du pont, sur les deux piles, se trouvent deux inscriptions:

INAVGVRATO L'11 MAGGIO DEL 1911
NEL CINQVANTENARIO DELLA PROCLAMAZIONE
DI ROMA CAPITALE D'ITALIE
DALL''AMMINISTRAZIONE POPOLARE CITTADINA
AL RISORGIMENTO ITALIANO
(Inauguré le
pour le cinquantième anniversaire de la proclamation
de Rome comme Capitale de l'Italie
par l'administration populaire de la ville
dans la mémoire du Risorgimento italien)

d'un côté, et

PONTE IN CEMENTO ARMATO
AD VNICA ARCATA DI 100 M. CORDA DI
CON FRECCIA DI 10 M.
COSTRVITO
CON SISTEMA HENNEBIQUE
DALLA SOCIETA PORCHEDDU ING.G. Un
(Un pont en béton armé
avec une arche unique de 100 mètres
et à 10 mètres de l'arche de montée
construit
avec le système Hennebique
par la société Porcheddu Ing. G. A)

sur l'autre[6].

Notes et références modifier

  1. ↑ Ravaglioli, p. 52.
  2. ↑ Rendina, p. 953.
  3. ↑ (it) Antonio Dore, « Il Lingotto di Torino ha un'anima ittirese », La Nuova Sardegna,‎ , p. 22 (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Revue Le Béton Armé, « Le Béton Armé - N°165-166 : Le pont de Risorgimento par Louis Quesnel (pages 21 à 40) » [PDF], sur lib.ugent.be, (consulté le ).
  5. ↑ Vanni Lòriga, cit., Sassari, 2003
  6. ↑ – Bulletin d'information dell'Ordine degli Ingegneri della Provincia di Romaine. 486 Noir – bulletin d'information dell'Ordine degli Ingegneri della Provincia di Roma noir n. 486

    « Noir – Notiziario dell'Ordine degli Ingegneri della Provincia di Roma »

    — n. 486, noir

Bibliographie modifier

  • Armando Ravaglioli, Roma anno 2750 ab Urbe condita. Storia, monumenti, personaggi, prospettive, Tascabili Economici Newton, Rome, , 120 p. (ISBN 978-88-8183-670-3 et 88-8183-670-X)
  • Claudio Rendina, Enciclopedia di Roma, Newton Compton Editori, Rome (ISBN 978-88-541-0304-7 et 88-541-0304-7)
  • Ezio Dolara, Enciclopedia di Roma, Newton Compton Editori, Rome (ISBN 978-88-541-0304-7 et 88-541-0304-7)
  • Ezio Dolara, « Il Ponte del Risorgimento a Roma. Storia, cronaca, genialità, intuizione », Noir – Notiziario dell'Ordine degli Ingegneri della Provincia di Roma, no 486,‎ , p. 22–29

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