Pont de Trezzo

Présentation
Type	Pont en arc par-dessous, pont en maçonnerie
Fondation	1377
Matériau	pierre
Franchit	Adda
Précédent franchissement en amont	Pont San Michele
Prochain franchissement en aval	Bridge between Trezzo sull’Adda and Capriate San Gervasio (d)
Localisation	Trezzo sull’Adda; Italie
Coordonnées	45° 36′ 44″ N, 9° 31′ 24″ E

Le pont de Trezzo (en italien Ponte visconteo di Trezzo) était un pont médiéval en pierre édifié en 1377 à Trezzo sull'Adda en Lombardie (Italie). Sa portée était de 72 mètres^[1]. Il fut détruit pendant une guerre locale en 1416^[2]^,^[3]. Sa portée record en maçonnerie ne fut dépassée qu'au début du 20^e siècle.

Histoire

Le pont est construit en 7 ans et 3 mois, de 1370 à 1377 pour Barnabé Visconti, seigneur de Milan de 1354 à 1385^[4].

Il est détruit le 21 décembre 1416 par le condottiere Francesco Bussone da Carmagnola lors d'une guerre locale^[5]

Structure

L'étude réalisée par Ferdinand de Dartein évalue la portée de l'arche à 72,25m ^[3]. D'autres publications anglo-saxonnes évaluent la portée à une valeur très proche de 236 pieds, soit 71,93m^[6].

Le pont était fortifié et défendait l'accès du château de Trezzo sull'Adda^[2].

Quelques parties des fondations subsistent encore^[2].

Ruines du château de Trezzo sull'Adda avec vestiges du pont

Un pont record

Même s'il fut rapidement détruit, il détint le record de portée d'un pont en maçonnerie de 1377 jusqu'à la mise en service du pont Adolphe en 1903 qui possède une arche centrale de 84,65 m d'ouverture, soit pendant plus de cinq siècles.

Notes et références

↑ Ervan G. Garrison, A History of Engineering and Technology, CRC Press, 1999 (ISBN 978-0-8493-9810-0), p. 109
↑ ^{a b et c} Philippe Croizette Desnoyers, Cours de construction des ponts, Volume 1, V.C. Dunod, 1885, 492 p. (lire en ligne), p. 40-42
↑ ^{a et b} Ernest Degrand, Ponts en maçonnerie, Volume 2, Baudry & cie, 1888, 662 p. (lire en ligne), p. 71-72
↑ M.G. Sorel, « Notes sur le vieux pont de Céret », Bulletin de la Société agricole, scientifique & littéraire des Pyrénées-Orientales,‎ 1890, p. 283 (lire en ligne)
↑ L. Armand, « Les Passages du Rhône », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, vol. 15,‎ 1915, p. 196 (lire en ligne)
↑ Donald Hill, A history of engineering in classical and medieval times (ISBN 978-0-415-15291-4, lire en ligne), p. 72

Bibliographie

Philippe Croizette Desnoyers, Cours de construction des ponts, Volume 1, V.C. Dunod, 1885, 492 p. (lire en ligne), p. 40-42
Ernest Degrand, Ponts en maçonnerie, Volume 2, Baudry & cie, 1888, 662 p. (lire en ligne), p. 71-72

Voir aussi

Articles connexes

Liste des ponts en arc les plus longs

Liens externes

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Ressource relative à l'architecture :
- Structurae

[gar-1] Ervan G. Garrison, A History of Engineering and Technology, CRC Press, 1999 (ISBN 978-0-8493-9810-0), p. 109

[pcd-2] {a b et c} Philippe Croizette Desnoyers, Cours de construction des ponts, Volume 1, V.C. Dunod, 1885, 492 p. (lire en ligne), p. 40-42

[deg-3] {a et b} Ernest Degrand, Ponts en maçonnerie, Volume 2, Baudry & cie, 1888, 662 p. (lire en ligne), p. 71-72

[sor-4] M.G. Sorel, « Notes sur le vieux pont de Céret », Bulletin de la Société agricole, scientifique & littéraire des Pyrénées-Orientales,‎ 1890, p. 283 (lire en ligne)

[aca-5] L. Armand, « Les Passages du Rhône », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, vol. 15,‎ 1915, p. 196 (lire en ligne)

[hill-6] Donald Hill, A history of engineering in classical and medieval times (ISBN 978-0-415-15291-4, lire en ligne), p. 72

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