La polygamie au Niger est reconnue au Niger par le droit coutumier[1]. La pratique est présente parmi les populations autochtones mais est grandement popularisée après que les missionnaires français ont exploré la région en 1901[2]. Aujourd'hui, on estime que plus d'un tiers des femmes nigériennes vivent dans des unions polygames[1].

Historique

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La pratique de la polygamie au Niger remonte à des siècles, ancrée dans les traditions et les valeurs culturelles de divers groupes ethniques. Avant la colonisation, la polygamie était largement acceptée et souvent pratiquée pour des raisons sociales, économiques et religieuses. Avec l'avènement du colonialisme français au début du 20e siècle, des tentatives de réglementation de la polygamie ont été faites, mais elle est restée profondément enracinée dans la société. Aujourd'hui, bien que la polygamie soit légale, elle est sujette à des réglementations établies par le gouvernement nigérien[3].

Législation

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Le mariage est un contrat et la polygamie est contenu dans le droit musulman. Dans les versets numéro 3 de la sourate les « femmes » il est écrit qu'il est permis d’épouser deux, trois ou quatre femmes à condition d’être juste[4].

Raisons ou causes

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Notes et références

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  1. a et b « Niger:Family Code » [archive du ] (consulté le )
  2. Peter Ekeh, History of the Urhobo People of Niger Delta, Urhobo Historical Society, (ISBN 9789780772888, lire en ligne), p. 157
  3. Georges Courade, L'Afrique des idées reçues, Éd. Belin, coll. « Mappemonde », (ISBN 978-2-7011-4321-7)
  4. Nigerdiaspora, « Polygamie à Niamey : Polygamie ou souffrance en silence des femmes au foyer ? », sur Nigerdiaspora, (consulté le )