Politique à Trinité-et-Tobago

système politique trinidadien

Trinité-et-Tobago est un État unitaire à régime parlementaire inspiré du Royaume-Uni. La Constitution de 1976 a remplacé la reine de Trinité-et-Tobago par un président à la tête de l’État, qui demeure cependant au sein du Commonwealth.

Vasant Bharath s'exprimant lors de la Conférence ministérielle de l'OMC à Bali, Indonésie en 2013.

Le cabinet des ministres, dirigé par le Premier ministre, exerce le contrôle et la direction générale de l’État et en répond devant le Parlement.

Pouvoir exécutif modifier

Fonction Nom Parti Depuis
Présidente de la République Christine Kangaloo Indépendante
Premier ministre Keith Rowley PNM

Le président de la République est élu par le Parlement pour un mandat de cinq ans. Il nomme le cabinet ainsi que le Premier ministre parmi les parlementaires.

Chacune des deux îles est dotée d’un gouvernement local.

Pouvoir législatif modifier

Le Parlement est composé de deux chambres. La Chambre des représentants compte 36 membres élus pour cinq ans dans des circonscriptions à siège unique. Le Sénat compte 31 membres, dont 16 issus du parti au pouvoir et nommés par le Premier ministre, 6 issus de l’opposition nommés par le chef de l’opposition et 9 indépendants nommés par le président.

Partis politiques et élections modifier

Pouvoir judiciaire modifier

La Cour d’appel constitue la plus haute instance du pays. Son président est nommé par le chef de l’État après consultation du Premier ministre et du leader de l’opposition. La juridiction de dernière instance est exercée par le Conseil privé à Londres.

Trinité-et-Tobago a été choisi par la Communauté caribéenne pour accueillir le siège du la Cour caribéenne de justice, qui devait remplacer le Conseil privé à l’automne 2003. Sa mise en place a cependant été retardée, et la cour n’était toujours pas en fonction en 2007.

Il est à noter que Trinité-et-Tobago est un des derniers états au monde à pratiquer la peine de mort obligatoire pour les homicides (théoriquement appliquée quelles que soient les circonstances du crime ou circonstances atténuantes)[1].

Références modifier

  1. « Trinité-et-Tobago », sur abolition.fr via Wikiwix (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Kirk Meighoo (et al.), Democracy and constitution reform in Trinidad and Tobago, Ian Randle Publishers, Kingston, Miami, 2008, 247 p. (ISBN 978-976-637-337-5)
  • (en) Kirk Peter Meighoo, Politics in a 'half-made society' : Trinidad and Tobago, 1925-2001, I. Randle, Kingston, Jamaica, 2003, 446 p. (ISBN 976-637079-6)

Liens externes modifier

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