Pierre Oscar Maximilien de Brigode-Kemlandt

personnalité politique française

Pierre Oscar de Brigode-Kemlandt, né le à Lille (Nord) et décédé le à Paris, est un homme politique français[2].

Pierre Oscar de Brigode-Kemlandt
Fonctions
Député du Nord

(3 ans, 3 mois et 9 jours)
Prédécesseur -
Successeur Édouard Parsy (Centre gauche)
Maire de Camphin-en-Pévèle[1]

(17 ans)
Prédécesseur M. Staes
Successeur Pierre-Marie de Brigode de Kemlandt

(6 ans)
Prédécesseur Pierre de Brigode de Kemlandt
Successeur M. Staes
Biographie
Nom de naissance Pierre Oscar Maximilien Frédéric Louis de Brigode-Kemlandt
Date de naissance
Lieu de naissance Lille (Nord)
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès 9e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Union des droites
Père Pierre de Brigode de Kemlandt
Mère Antoinette Luytens de Bossuyt

Pierre Oscar Maximilien de Brigode-Kemlandt
Maires de Camphin-en-Pévèle

Biographie modifier

Pierre Oscar Maximilien Frédéric Louis de Brigode-Kemlandt est l'aîné des trois enfants de Pierre de Brigode de Kemlandt, président du Conseil-général du Nord, et de Marie-Antoinette de Luytens de Bossuyt.

Propriétaire terrien, il est maire de Camphin en Pévèle, où il habite le château de Luchin[3].

Il est nommé par décret du chef de bataillon de la garde nationale mobile du département du Nord. Il démissionne le [4] .

Il participe à la guerre franco-allemande de 1870 dans l'armée du Nord du au [4].

Il est député du Nord de 1871 à 1874[5] :

Il est élu le 8 février 1871, siégeant à droite, parmi la majorité de la Chambre, composée de conservateurs monarchistes. Le 10 juin 1871, il vote pour l'abrogation des lois d'exil, le 30 août 1871, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée.

Le 24 mai 1873, il vote pour l'acceptation de la démission de Thiers, les 19 et 20 novembre 1873 pour la prorogation des pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon.

Le 20 janvier 1874, il vote pour la loi des maires.

Il meurt en cours de mandat, le 17 mai 1874. Il est enterré avec sa femme à Annappes[6].

Distinction modifier

  • Chevalier de la Légion d'honneur (30 décembre 1870).
  • Chevalier de l'Ordre de Malte[6].

Mariage et descendance modifier

Il épouse à Liège le 10 octobre 1840 Marie Albertine Léonie, baronne de Rosen (Liège, 1er août 1820 - 14 décembre 1885), fille de Charles-Hyacinthe, baron de Rosen, et d'Albertine Hélène de Grady de Bellair. Dont trois enfants :

  • Pierre-Paul-Marie-Albert[6] de Brigode, comte de Brigode (Liège, 26 juin 1841 - Herck Saint Lambert, 16 septembre 1914), marié à Herck Saint Lambert le 26 juin 1867 avec Marie-Joseph-Stéphanie-Hubertine[6] de Stembier de Wideux (Bruxelles, 24 juin 1846 - Liège, 8 janvier 1898), fille d'Eugène et de Claire-Henriette-Hubertine-Stéphanie van Willigen[6]. Sans enfant ;
  • Pierre-Marie-Ghislain-Hyacinthe-Maximilien[6] de Brigode (1845 - mort pour la France à la Bataille de Villers-Bretonneux, 27 novembre 1870) ;
  • Eusébie-Marie-Ghislaine-Sylvie[6] de Brigode (Liège, 10 juin 1850 - Liège, 5 mars 1935), mariée à Liège le 19 juin 1872 avec Michel-Ferdinand-Raphaël, baron de Sélys-Longchamps (Liège, 30 novembre 1841 - Liège, 11 janvier 1911), lieutenant aux guides, chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Il est le fils d'Edmond de Sélys Longchamps zoologiste et président du Sénat (Belgique), et de Sophie-Caroline d'Omalius d'Halloy[6], fille de Jean-Baptiste d'Omalius. Dont postérité.

Références modifier

  1. « Les anciens maires », sur camphin-en-pevele.fr (consulté le ).
  2. « Généalogie de "Pierre-Oscar" Maximilien de BRIGODE de KEMLANDT », sur Geneanet (consulté le ).
  3. « Le château et le domaine de Luchin », sur camphin-en-pevele.fr (consulté le )
  4. a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Dossier LH//365/62. Image 5.
  5. « Pierre Oscar Maximilien Frédéric Louis de Brigode-Kemlandt », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  6. a b c d e f g et h Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 498-499.

Sources modifier

Liens externes modifier