Piero Sacerdoti (Milan, Saint-Moritz, ) a été un assureur et un professeur universitaire italien, directeur général de la Riunione Adriatica di Sicurtà à Milan de 1949 à sa mort.

Piero Sacerdoti
Le Prof. Piero Sacerdoti dans son bureau à la Ras.
Biographie
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Père
Nino Sacerdoti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Giorgio Sacerdoti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Piero Sacerdoti est le fils de l’ingénieur Nino Sacerdoti et de Margherita Donati, fille de Lazzaro Donati. Après l'obtention de son baccalauréat au Lycée Parini de Milan, il obtient une maîtrise avec mention de la faculté de droit de Milan suivi d'une thèse en droit administratif qui a pour sujet l’association syndicale dans le droit italien, imprimée par les Edizioni Lavoro en 1928.

En 1929, il réussit les examens d’avoué et en 1931 il obtint le droit d’enseigner le droit du Travail après la publication de l’association syndicale dans le droit public allemand. Il est membre du PNF jusqu’en 1933.

En 1928, il entre dans la compagnie Assicuratrice Italiana du groupe RAS (Riunione Adriatica di Sicurtà actuellement filiale de Allianz) et publie deux articles dans le journal de Milan Il Sole sur la situation financière allemande. En 1933, la compagnie le nomme directeur adjoint et lui confie le développement du travail extérieur qui comprend l’Espagne, la Suisse, la France et la Belgique.

L’administrateur délégué de la RAS Arnoldo Frigessi di Rattalma le nomme en 1936 directeur de la Protectrice –Accidents et de la Protectrice Vie de Paris, contrôlées par la RAS. En 1940, après l’occupation allemande de Paris, la direction du groupe Protectrice se déplace à Marseille, et en février 1943 à Nice alors sous occupation italienne quand les Allemands occupent le Sud de la France.

 

Le , il se marie à Marseille avec Ilse Klein, fille de Siegmund Klein, avec qui il a quatre enfants. Il a pour témoin Angelo Donati.

Après le , poursuivi par les nazis en raison de sa confession juive, il réussit à se réfugier avec sa femme Ilse, son fils Giorgio et ses parents en Suisse[1].

À Genève, il donne des leçons de droit administratif italien dans les cours organisés par l’université de Genève pour les étudiants italiens réfugiés en Suisse après l’armistice italien. L'université rassemble d'importants enseignants italiens tels que Luigi Einaudi (politique économique et financière), Gustavo del Vecchio (institutions en économie politique), Francesco Carnelutti (théorie générale du droit), Amintore Fanfani (histoire économique), Donato Donati (droit constitutionnel italien).

Après la libération de Paris en 1945, il rentre en France et reprend son poste de travail à la Protectrice, qui a pris de l'importance, se situant juste après les sociétés d’assurance française nationalisées.

En 1949, à l’âge de 43 ans, Sacerdoti est nommé Directeur Général de la RAS à Milan.

Il est à l'origine de l'informatisation de la société et du transfert du siège de via Manzoni vers le corso Italia dans un bâtiment réalisé par les architectes Gio Ponti et Piero Portaluppi, et inauguré par l’archevêque Montini qui deviendra le pape Paul VI) le .

Le nouveau siège de la RAS est l'un des premiers sièges de banque et d'assurance construits après la guerre et il est un exemple d'architecture de bâtiments administratifs comme ceux de Montecatini, Edison, de la Rai et du gratte-ciel Pirelli réalisés par Gio Ponti[2].

En 1954 il est appelé à la chaire de droit du travail à l’université de Milan, charge qu’il laisse en 1964.

En 1963 Sacerdoti donne naissance à la «Compagnie des Cinq Continents» qui ouvre de nouveaux bureaux.

Piero Sacerdoti est défini par la revue française L’Argus « assureur d’esprit européen et renommée mondiale ».

Il est l'un des initiateurs en 1953 et membres du Comité Européen des Assurances (CEA), destiné à représenter les intérêts de l’industrie européenne. Il est un défenseur de la libéralisation des services et de la solvabilité des entreprises.

Il étudie à partir de 1957 les risques auprès de tiers de l’exploitation de l’énergie nucléaire et participe aux travaux de l'OECE (Organisation Européenne pour la Coopération Économique) pour l’élaboration d’une convention internationale signée en 1960 destinée à éviter les différences juridiques entre les différents pays européens.

Sacerdoti meurt en 1966 d'un infarctus[3],[4].

Titres honorifiques

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Publications

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  • L’associazione sindacale nel diritto italiano, Roma, Edizioni del diritto del lavoro, 1928
  • Le associazioni sindacali nel diritto pubblico germanico, Padova, Cedam, 1931
  • Le Corporatisme et le regime de la production et du travail en Italie, Paris, Librairie du Recueil Sirey, 1938
  • Il cittadino e lo stato, corso di diritto amministrativo tenuto a Ginevra nel 1944
  • Le assicurazioni private nella regione Lombardia, estratto dal volume L'economia della regione Lombardia, Cariplo, 1954
  • La responsabilità civile per danni a terzi nell'utilizzazione pacifica dell'energia nucleare, Casa Editrice la Tribuna, Piacenza, 1958
  • L'atomo e il diritto, Realtà nuova, rivista dei Rotary Club d'Italia, no 7 1958
  • Il nostro programma per gli anni '60, Convegno degli Agenti Ras, Milano, 30 mai 1962
  • Previdenza sociale e promozione del risparmio nell'economia moderna, ALDAI, Milano, 2-2-1964
  • Insurance in the Common Market, lecture given at the Fifth Course on the Law and Economy of the European Communities by the International Centre for Research and

Bibliographie

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Liens externes

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