Piaget (entreprise)
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| Piaget | |
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| Création | 1874 |
|---|---|
| Fondateurs | Georges-Édouard Piaget |
| Forme juridique | Marque de la société Richemont[1] |
| Siège social | Genève  Suisse
|
| Direction | Benjamin Comar (CEO) |
| Actionnaires | Richemont |
| Activité | Horlogerie et Joaillerie |
| Produits | montres et bijoux |
| Société mère | Richemont |
| Site web | https://www.piaget.com/ |
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Piaget est une manufacture suisse d’horlogerie et de joaillerie fondée par Georges-Édouard Piaget en 1874 à la Côte-aux-Fées. La manufacture possède des implantations dans sa commune d'origine et à Plan-les-Ouates, près de Genève, où sont regroupées les activités de production des boîtiers, des bracelets et le sertissage des pièces de joaillerie. Des boutiques Piaget existent dans divers pays.
Depuis 1988, elle appartient au groupe de luxe suisse Richemont[2].
La marque compte 100 boutiques en propre et 350 points de vente[3].
Histoire modifier
Fondation et débuts (1874-1943) modifier
En 1874, Georges-Édouard Piaget, originaire de La Côte-aux-Fées dans le Jura suisse, entreprend la fabrication de mouvements horlogers destinés aux fabricants de montres[4], dans la ferme familiale[5] où il installe son atelier[6]. Par la suite, Georges-Édouard Piaget développe sa technique[7]. En 1911, son fils Timothée Piaget reprend l’atelier. Il fait construire la première manufacture et transforme l’entreprise en société en nom collectif.
À partir de 1916, l'entreprise commercialise des mouvements de différentes formes et épaisseurs[8].
À partir des années 1930, Piaget crée des montres pour hommes et femmes. Les petits-fils de Georges-Édouard Piaget, Valentin et Gérald, reprennent l'affaire[9].
Développement et diversification modifier
En 1943, le nom de la marque est déposé[9]. Dès lors, l’entreprise appose son nom sur ses produits et commercialise ses premières montres[5]. Une nouvelle manufacture est inaugurée à la Côte-aux-Fées[réf. nécessaire].
En 1957, Piaget présente à Bâle le mouvement mécanique extra-plat, de 2 mm d'épaisseur[10]. Par la suite, ce modèle est décliné sous d'autres variantes[11]. La même année, la manufacture produit des modèles en or ou platine. En , Piaget ouvre une première boutique à Genève.
Sous l’impulsion de Valentin Piaget, l’entreprise travaille les pierres précieuses, les pierres dures et l’or[12]. Il lance des collections de montres-manchettes et montres-sautoirs[12],[13]. Plus de 30 pierres différentes ornent parfois certaines montres[13].
Parallèlement, l'entreprise diversifie ses activités et se lance dans la haute joaillerie[9]. Elle construit une manufacture spécialisée à Genève[9]. La même année, la marque présente ses premières collections de bijoux[14].
En 1960, Piaget entre au Guiness Book avec le mouvement 12P de 2,3 mm d’épaisseur, calibre automatique le plus plat[9]. L'entreprise développe d'autres produits comme des montres monnaies, et des boîtiers carrés et rectangulaires[9]. En 1964, Piaget acquiert la manufacture Baume & Mercier et ouvre de nouvelles boutiques.
En 1967, Yves Piaget, alors à la tête de l'entreprise, noue des partenariats avec des célébrités[15]. Cette année-là, il s'associe avec l'artiste Salvador Dali[14].
Au milieu des années 1970, Piaget emploie le mécanisme à quartz. L'entreprise présente son premier et plus fin mouvement à quartz en 1976[16].
Rachat et période récente modifier
À partir de 1988, Piaget est acquis par la Compagnie financière Richemont S.A, troisième groupe mondial de luxe[2], qui l'acquiert en totalité en 1993[17].
Piaget inaugure en 2001 une nouvelle manufacture d'horlogerie à Plan-les-Ouates, près de Genève[18]. La marque dispose ainsi de deux sites de production, l'un à La Côte-aux-Fées dans le Jura suisse, et l’autre à Plan-les-Ouates[18]. Elle emploie environ 300 personnes[19].
En 2010, Piaget expose à la Biennale des antiquaires de Paris[20]. En 2013, elle présente pour la première fois ses modèles extra-plats lors d’une exposition à Paris[21].
Piaget reçoit en 2016 le grand prix d'horlogerie de Genève[22].
En 2017, Chabi Nouri prend la tête de l’entreprise[23]. Celle-ci compte 100 magasins et 350 points de vente dans le monde[3]. Inaugurée en 2015, sa plus grande boutique est située à Paris[24].
Début juin 2021, Chabi Nouri est remplacée à la tête de l'entreprise par Benjamin Comar[25],[26].
Collections modifier
La société propose des calibres extra-plats[5] et diverses collections joaillières. Au fil des années, la marque établit plusieurs records de finesse, comme la montre squelette la plus plate au monde[27]. En 2018, Piaget lance l'Altiplano Ultimate Concept, la montre à remontage manuel la plus fine (2 mm)[28]. Elle fait l'objet de cinq brevets et succède à l'Altiplano 900 P lancée en 2014[29]. Les montres ultra-fines assurent 30 % du chiffre d’affaires du segment horlogerie de la marque[10].
En fabricant ses propres mouvements, la marque a le titre de manufacture. En 2013, elle compte une trentaine de mouvements conçus et développés en interne[30].
En 2017, la bijouterie représente 40 % du chiffre d’affaires de la marque[31].
Mécénat modifier
Dans les années 1970, Yves Piaget devient membre du jury du Concours international des roses nouvelles de Genève[32]. Il conçoit le trophée. En 1982, une variété de roses est baptisée à son nom en référence à ce mécénat[32].
Depuis 2006, Piaget soutient les Film Independent’s Spirit Awards[33]. Dans les années 2010, la marque devient mécène du château de Malmaison et de la roseraie de la princesse Grace à Monaco[32], et participe à la restauration de la tour de l’Horloge à Venise[34].
Notes et références modifier
- « Service de recherche marques », sur inpi.fr (consulté le ).
- « La fine histoire de Piaget, maître de l'ultraplat », sur lefigaro.fr,
- « Chabi Nouri: «Pour Piaget, la vente en ligne n’est plus un tabou depuis longtemps» », sur letemps.ch,
- Pauline Castellani, « La fine histoire de Piaget, maître de l'ultraplat », lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Le Point Montres, « Tout savoir sur les montres Piaget - Le Point Montres », sur Le Point.fr (consulté le )
- Le Point Montres, « Georges-Édouard Piaget », sur Le Point, (consulté le )
- Franck Declerck, « Piaget, magicien orfèvre du temps », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Livre : Piaget, horlogers de père en fils », sur femina.ch,
- Elsa Doladille,, « Piaget, la saga de la marque », Plurielles.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « En horlogerie, l’ultra-fin justifie les moyens », sur letemps.ch, quotidien,
- Marie Le Berre, « Altiplano, reine de l’extra-plat », journal.hautehorlogerie.org, (lire en ligne, consulté le )
- « La maison Piaget rend hommage au petit-fils du fondateur décédé à 95 ans », sur Arcinfo.ch,
- « Saga : dans la famille Piaget, je demande Valentin ! », sur Le Soir,
- « Piaget, au nom de l’excellence », sur marieclaire.fr,
- « Montres d'exception: se faire plaisir à l'heure d'été », sur www.lefigaro.fr,
- Le Point Montres, « SIHH 2016 : Piaget fête les 40 ans de son premier quartz », sur Le Point, (consulté le )
- Jacqueline Coignard, « Richemont tente d'avaler Rothmans », sur Liberation.fr,
- « Une ère nouvelle commence pour Piaget », sur www.letemps.ch,
- « Piaget veut porter la part de la joaillerie à 25% de ses ventes », sur LExpansion.com, (consulté le )
- « Bijoux Piaget à la Biennale des Antiquaires », madinjoaillerie.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Comprendre l'extra-plat avec Piaget », sur www.lepoint.fr,
- « Grand Prix d'horlogerie 2016 : Piaget doublement récompensée », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Chabi Nouri: «Piaget a remis à l'honneur les montres masculines fines » », sur lefigaro.fr,
- « Flagship de prestige pour Piaget », sur journalduluxe.fr,
- « Presse: Chabi Nouri cède les rênes de Piaget à Benjamin Comar », sur Bilan, (consulté le )
- Alexandre Steiner, « Changement de direction chez Piaget », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « L'horlogerie s'expose », sur Paris Match,
- Fabienne Reybaud, « Altiplano Ultimate Concept : la montre événement de Piaget », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- Paris Match, « Piaget met en scène la montre la plus plate du monde » (consulté le )
- Le Point Montres, « Olivier Perruchot : "Les montres Piaget traversent le temps" », sur Le Point, (consulté le )
- « "Sunlight Journey", une collection rayonnante signée Piaget », sur Le Figaro Madame,
- « Piaget, le joaillier horticulteur », sur www.lexpress.fr,
- « Chabi Nouri : Piaget c’est 140 ans d’histoire ! », sur www.magazine-decideurs.com,
- « Watches & Wonders : Piaget se met à l'heure de Venise », sur Le Point,
Bibliographie modifier
- Florence Müller, Piaget, La Marinière, 2014, 328 p.
Liens externes modifier
- Site officiel Piaget
- En collaboration : Yves Piaget, orfèvre du temps, dialogues avec Jean Orizet Le Cherche midi (2010)
