Pi Herculis

étoile géante de la constellation d'Hercule

Pi Herculis (π Herculis) est la quatrième étoile la plus brillante de la constellation d'Hercule, bien qu'elle ait reçu la lettre grecque Pi, avec une magnitude apparente de +3,16[2]. Elle est dépassée en luminosité par Kornephoros (β Herculis), ζ Herculis et Sarin (δ Herculis).

π Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 15m 02,834s[1]
Déclinaison +36° 48′ 32,98″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 3,16[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Type spectral K3II[3]
Indice U-B +1,66[2]
Indice B-V +1,44[2]
Indice R-I +0,72[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −25,57 ± 0,20 km/s[5]
Mouvement propre μα = −27,29 mas/a[1]
μδ = +2,82 mas/a[1]
Parallaxe 8,66 ± 0,12 mas[1]
Distance 377 ± 5 al
(115 ± 2 pc)
Magnitude absolue −2,15[6]
Caractéristiques physiques
Masse 4,5 M
Rayon 55-66 R
Luminosité 1 530 L[6]
Température 4 110 K
Métallicité [Fe/H] = −0,04[6]
Âge 140 × 106 a

Désignations

π Her, 67 Her, HD 156283, HIP 84380, HR 6418, BD+36°2844, FK5 643, GC 23302, NSV 8431, SAO 65890[7]

Pi Herculis est une géante lumineuse orange — parfois classée comme une supergéante — de type spectral K3II[3] et avec une température de 4 110 K. Située à environ ∼ 377 a.l. (∼ 116 pc) de la Terre[1], elle est 1 530 fois plus lumineuse que le Soleil[6]. Son rayon est compris entre 55 et 72 fois celui du Soleil, selon les paramètres utilisés pour son calcul.

Pi Herculis est une étoile variable, au sens où sa vitesse relative par rapport à la Terre varie sur une période de 613 jours. La cause pourrait être une compagne d'au moins 27 fois la masse de Jupiter située à 3 ua, des pulsations non radiales (certaines parties de la surface de l'étoile gonflent tandis que d'autres se contractent), ou la rotation de l'étoile qui fait que des taches sur sa surface apparaissent puis disparaissent. Une seconde période un peu plus courte (d'environ 90 jours) et de plus faible amplitude renforce l'hypothèse des pulsations non radiales[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) * pi. Her -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) James B. Kaler, « Pi Herculis », sur Stars

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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