Paul Pierné

compositeur français
Paul Pierné
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Orgue, orgue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Distinction

Paul Pierné ( à Metz - à Paris) est un compositeur et organiste français. Il est le fils d'un cousin du compositeur et organiste Gabriel Pierné.

Biographie modifier

Paul Pierné naît à Metz le , alors que la ville est annexée à l'Allemagne. Paul reçoit ses premières leçons de musique de son père Charles, lui-même ancien élève de César Franck et organiste à l'église Notre-Dame. Il étudie ensuite au Conservatoire de Paris avec Georges Caussade et Charles Lenepveu. Paul Pierné reçoit une mention au Prix de Rome en 1903, et obtient la deuxième place au concours de 1904[1].

Succédant à son propre père en 1905, Paul Pierné devient organiste à l’Église Saint-Paul-Saint-Louis de Paris. Il conservera ce poste toute sa vie durant.

Paul Pierné meurt le , à Paris. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise dans la 58e division.

Son œuvre modifier

Son œuvre compte de nombreuses grandes pièces, comme deux opéras, plusieurs ballets, deux symphonies, et un certain nombre de poèmes symphoniques, de la musique de chambre, ainsi que des pièces religieuses, notamment deux messes, un oratorio, et plusieurs œuvres pour orgue dont une Toccata en fa majeur (1934).

Opéras modifier

  • Le Diable galant (1913)
  • Emilde et Mademoiselle Don Quichotte

Ballets modifier

  • La Figurinaï
  • La Libellule

Musique religieuse modifier

  • 2 Messes
  • Jeanne d'Arc, oratorio

Musique symphonique modifier

  • 2 Symphonies
  • Poèmes symphoniques :
    • Cléopâtre
    • De l'ombre à la lumière
    • Nuit évocatrice
    • Rapsodie lorraine

Musique pour orgue modifier

Mélodies modifier

  • Schéhérazade

Musique de chambre modifier

Écouter une œuvre modifier

Fichier audio
Toccata de Pierné
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La « Toccata en ré mineur » de Paul Pierné. Bâtie sur des guirlandes d'arpèges brisées, cette œuvre de virtuosité gagne à être registrée toute en finesse et légèreté. C'est le parti qui a été pris dans cet enregistrement axé sur les fonds romantiques de l'orgue. On notera la clarté du Quintaton qui opère une découpe du temps aussi ciselée qu'une dentelle.

Registration :

Notes et références modifier

  1. H. Tribout de Morembert : La musique à Metz à travers les âges, in Académie nationale de Metz, 1979 (p.45)

Sources modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier