Paul Kinnet

écrivain belge

Paul Kinnet, de son vrai nom Paul Maury, né le à Bruxelles et mort en 1994[1], est un écrivain belge. Il a principalement écrit des romans policiers.

Paul Kinnet
Nom de naissance Paul Maury
Alias
Eric Bergen, Serge Bryal, J.P. Kerns, Jean Maurice, Edgar Wehller
Naissance
Bruxelles (Belgique)
Décès
Nationalité Belge
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Biographie

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Pendant ses études de droit à Louvain et Bruxelles, il dirige une revue de cinéma et rédige des articles pour un quotidien belge. Dans La Libre Belgique, il publie un reportage sur la Guerre civile espagnole dont il se souviendra pour écrire ses premiers romans policiers : La Mort au téléphone (1940) et Chambre de mort à Barcelone (1940). Il donne en rafale une dizaine de titres jusqu'en 1943 en pleine Seconde Guerre mondiale alors que la Belgique est sous occupation allemande. Il écrit notamment dans Le Soir, un récit en feuilleton intitulé Dupont et Dupond détectives qui reprend les célèbres détectives des Aventures de Tintin d'Hergé avec l'autorisation de celui-ci qui illustre la nouvelle, constitué de 42 épisodes publiés du au , ce récit reprend l'histoire des Dupondt après leur aventure dans Le Trésor de Rackham le Rouge, alors qu'ils partent en vacances à la campagne. Puis après la Libération, il se consacre à la traduction, notamment pour la Série noire et les éditions Marabout. Ses propres œuvres paraissent alors sous divers pseudonymes.

En 1968, il signe de son nom en tant qu'auteur Le Défi. En 1975, il fait paraître au Masque Le Tribunal des sept qui met en scène un trio : l'inspecteur Furnel, sa maîtresse Galipier, dite Galipette, et Daoust, surnommé Le Taureau, son ancien chef. Le trio réapparaît dans quelques titres publiés dans la même collection.

En 1978, Paul Kinnet remporte le prix du roman d'aventures pour Voir Beaubourg et mourir.

Romans policiers

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  • La Mort au téléphone, Baudinière, 1940
  • Chambre de mort à Barcelone, Baudinière, coll. La Guerre secrète, 1940 (en collaboration avec Ludo Patris)
  • Bonne chance Mr Pick, édition Albert Beirnaerdt[2], coll. Le Jury no 23, 1941
  • Défense de fumer, édition Albert Beirnaerdt, coll. Le Jury no 27, 1941
  • La Raison du plus fort, A. Maréchal, coll. Le Sphinx, 1942
  • Ils vont m'assassiner, Ignis, coll. Voilà, 1942
  • La Justice des hommes, Éditions Les Humoristes, 1942
  • Les Treize découvertes de l'inspecteur Simon, Heraldy, 1943
  • Le Fleuve mort suivi de Sept Coupables, Les Auteurs Associés, Les Romans policiers illustrés no 1, 1943
  • Le Dos du chat, Les Auteurs Associés, Les Romans policiers illustrés no 5, 1943
  • Monsieur Rengsburg s'est endormi, Ignis, 1943
  • Stationnement interdit, Beirnaerdt, coll. Le Jury no 56, 1943
  • Le Défi, Hollez, 1968
  • Le Tribunal des sept, Le Masque no 1365, 1975 ; réédition, Le Club des Masques no 489, 1982
  • Une victime de trop, Le Masque no 1510, 1978
  • Voir Beaubourg et mourir, Le Masque no 1530, 1978
  • Pas de vacances pour les morts, Le Masque no 1580, 1979
  • Quatre morts pour un fantôme, Le Masque no 1620, 1980
  • Un innocent pour l'échafaud, Le Masque no 1595, 1980
  • Mourir pour Gravelines, Le Masque no 1650, 1981
  • La Tour, prend garde !, Gallimard, Série noire no 2037, 1986
  • Les Clefs de Fontigny, R.T.L. édition, 1986

Recueil de nouvelles policières

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  • Mystères, éditions Albert Beirnaerdt, coll. Le Jury no 50, 1943

Nouvelle policière jeunesse

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Traduction sous le pseudonyme de Paul Maury

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  • Le Mystère d'Edwin Drood, Traduit de l'anglais et résolu par Paul Maury, Édition Gérard et Cie, Marabout Géant Double volume, 1956

Prix et distinctions

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Références

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  1. Charles Dickens, Le mystère d'Edwin Drood, L'Archipel, , 368 p. (ISBN 978-2-37735-454-2, lire en ligne)
  2. Albert Jules Beirnaerdt, imprimeur et éditeur, 41 rue des Coteaux à Saint-Josse-ten-Noode, membre de la Résistance, né le 16 mars 1898 à Laeken, déporté par le convoi 762, du 8 mai 1944 vers Buchenwald, mort à Dora. Lire: Die Toten des KZ Mittelbau Dora, et Patrick Praats, Info over 14.840 Belgische slachtoffers van de nationaal-socialisme.

Sources

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Liens externes

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