Parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne

ancien parc zoologique français

Le parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne nommé à l’origine Zoo du Bouy était un parc animalier créé en et fermé en , situé dans le département du Puy-de-Dôme à Champétières près de la commune d'Ambert.

Parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne

Image illustrative de l’article Parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne
Grue brolga au zoo de Bouy en 1987

Date d'ouverture 1975
Date fermeture 2015
Situation Champétières
Superficie 50 hectares
Latitude
Longitude
45° 30′ 33″ nord, 3° 41′ 28″ est
Nombre d'animaux 300
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Parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne
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Parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne

Histoire

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Le zoo du Bouy est fondé en par André Lhéritier[1]. C'est un parc de plus de quarante hectares où, en suivant un parcours pédestre en grande partie boisé, il est possible d'observer plusieurs centaines d'animaux aussi bien locaux que de diverses régions du monde.

Malheureusement, en , une employée du parc zoologique est attaquée et tuée par un tigre en le nourrissant. Poursuivi en justice pour homicide involontaire, le dirigeant du zoo est relaxé[2].

Âgé, le fondateur du zoo le cède en à Alain Albrecht. Il y introduit divers félins[3].

Cependant peu après la reprise, à la suite d'une décision administrative prise le par le préfet de Région selon un constat de la direction départementale des services vétérinaires, sept animaux (2 mangoustes, 4 Lémur fauve et 1 pygargue à tête blanche) sont remis à la fondation 30 millions d'amis. La saisie a lieu quelques semaines après la découverte d'un cadavre de loup, des restes d’une antilope dans une chambre froide et d'un cadavre de bison découpé en morceaux dans un congélateur. Durant ce même mois d'août, la fondation 30 millions d'amis retrouve des animaux « enfermés dans une cage posée à même le sol, tapissée d’excréments, dans l’obscurité la plus complète »[2].

À la suite de cet événement, le propriétaire est condamné en par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand à 6 mois de prison avec sursis et à l'interdiction d'exercer son activité pendant un an[4].

En redressement judiciaire en , le zoo prend un nouveau départ au mois de juin suivant sous le nom de « parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne » pour présenter environ 300 animaux sur 27 hectares[5].

Cependant en , Alain Albrecht est mis en examen et placé en détention provisoire. Il est accusé de trafic international d'espèces protégées en bande organisée, maltraitance, non-respect des règles de sécurité, d'avoir laissé des animaux mourir de faim, d'en avoir achevé au fusil et d'avoir découpé des animaux morts pour en nourrir d'autres. Le jour avant sa mise en examen, les gendarmes et les agents de la direction départementale de la protection des populations vont découvrir plusieurs cadavres d'animaux morts dans la chambre froide dont un puma. Par ailleurs, deux panthères des neiges achetées un an plutôt en Allemagne sont revendues à des Russes pour 50 000 euros[6].

Le zoo ferme ses portes en après avoir été mis en liquidation. L'exploitant est accusé de trafic d'animaux en bande organisée (il aurait acquis des spécimens sauvages appartenant à des espèces en danger pour les revendre à des particuliers) et de maltraitance animale[7],[8]. Plusieurs animaux sont morts. Les survivants sont transférés dans d'autres parcs animaliers (tel que le Parc animalier d'Auvergne), des refuges ou confiés à des associations de protection animale.

De à , ce sont donc 200 animaux qui trouvent la mort par manque de soins et de nourriture[9].

Jugé au tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand en , Alain Albrecht est condamné, en , à dix-huit mois de prison avec sursis, une interdiction définitive de détenir des animaux et cinq ans d’interdiction d’exercice professionnel impliquant des animaux[10],[9],[11],[12],[13].

Notes et références

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  1. Stéphane Barnoin, « Le zoo du Bouy au bord du gouffre », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  2. a et b  Marie-Edwige Hebrard, « Des animaux retirés du zoo du Bouy sur décision administrative », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  3. Marie-Edwige Hebrard, « Gestion : Alain Albrecht, originaire de Belgique, a pris les rênes du parc animalier de Champetières », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  4.  Richard Beaune, « Six mois de prison avec sursis et 2000 euros d'amende pour le propriétaire du Zoo du Bouy », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  5. Rémi Pironin, « Le zoo du Bouy se transforme en parc zoologique des Monts du Livradois d’Auvergne », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  6.  Stéphane Barnoin, « Exclusif : le propriétaire du zoo du Bouy soupçonné de trafic international d'animaux », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  7. Céline Pauilhac, « La fermeture du zoo du Bouy en 3 questions », France Info.fr,‎ (lire en ligne)
  8. « Puy-de-Dôme: le propriétaire d'un zoo soupçonné de trafic international d'animaux », L'Express.fr,‎ (lire en ligne)
  9. a et b  Richard Monteil, « Puy-de-Dôme. 200 animaux sont morts sous sa direction : l'ex propriétaire d'un zoo condamné », sur actu.fr, (consulté le ).
  10. Théophile Vareille, « Puy-de-Dôme : l'ex-propriétaire du zoo du Bouy condamné à 18 mois de prison avec sursis », sur France Bleu, (consulté le ).
  11.  S.B et Camille Da Silva, « Puy-de-Dôme : accusé de maltraitance sur les animaux, l’ex-gérant du zoo du Bouy devant la justice », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  12.  Olivier Vidal, « Puy-de-Dôme : l'ancien propriétaire du zoo du Bouy devant les juges clermontois ce mercredi », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  13.  La Montagne, « Dix-huit mois de prison avec sursis probatoire pour l'ex-gérant du zoo du Bouy, près d'Ambert (Puy-de-Dôme) », sur lamontagne.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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