Paraméthoxyamphétamine
PMA | |
Structure de la PMA | |
Identification | |
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Nom UICPA | (RS)1-(4-méthoxyphényl)propan-2-amine |
No CAS | |
No ECHA | 100.000.525 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre blanche ou jaune, poudre et gélule |
Propriétés chimiques | |
Formule | C10H15NO [Isomères] |
Masse molaire[1] | 165,232 2 ± 0,009 6 g/mol C 72,69 %, H 9,15 %, N 8,48 %, O 9,68 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 208 °C |
Caractère psychotrope | |
Catégorie | Hallucinogène |
Mode de consommation |
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Autres dénominations |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La PMA ou paraméthoxyamphétamine est une drogue de synthèse souvent vendue sous forme de comprimé qui appartient à la famille des phényléthylamines.
Elle est classée comme substance prohibée par la convention sur les substances psychotropes de 1971 et comme stupéfiant dans le droit français depuis l'arrêté du .
Chimie modifier
Elle est synthétisée à partir d'anéthol, une molécule au goût anisé présente dans le pastis.
Pharmacologie modifier
C'est une drogue psychostimulante et hallucinogène.
Ses propriétés hallucinogènes sont cinq fois plus importantes que ceux du MDA[2].
Elle provoque dans le cerveau une forte libération de dopamine, sérotonine et de noradrénaline[2].
Usage récréatif et détourné modifier
Vendue sur le marché clandestin sous forme de comprimé, elle est souvent confondue avec de l'ecstasy ce qui a déjà provoqué de nombreux morts et donne à cette drogue une mauvaise réputation[2]. En effet, son délai d'action est de une à deux heures (plus long que la MDMA), ce qui incite le consommateur à augmenter la dose ou à l'associer à d'autres drogues.
Elle est consommée pour ses effets stimulants et hallucinogènes[2] qui peuvent se manifester pendant cinq à sept heures.
Ses effets[2] sur l'organisme sont :
- À faible dose (inférieure à 50 mg), elle provoque des troubles psychiatriques (délire, agitation, confusion, hallucination), des mouvements irréguliers des yeux, des troubles cardio-vasculaires (tachycardie, hypertension artérielle), une hyperthermie mais aussi des troubles digestifs (diarrhée, nausée, vomissement) ;
- À forte dose (au-delà de 50 mg), elle peut provoquer des dépressions respiratoires, des spasmes musculaires, des convulsions et éventuellement la mort.
Selon la DEA, cette molécule serait plus dangereuse que la MDMA[2].
Notes et références modifier
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3625), , 127 p. (ISBN 978-2-130-52059-7, OCLC 300468465)
Voir aussi modifier
Liens externes modifier
- (en) Synthèse chimique
- (en) Infos diverses
Bibliographie modifier
- CHENG H.C., LONG J.P., NICHOLS D.E., BARFKNECHT C.F., Effects of para-methoxyamphetamine (PMA) on the cardiovascular system of the dog, Arch. int. Pharmacodyn. 1974. 212 : 83-88