PGC 12287
Image illustrative de l’article PGC 12287
La galaxie elliptique PGC 12287
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Persée
Ascension droite (α) 03h 18m 15,6s[1]
Déclinaison (δ) 41° 51′ 28″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,92[2]
13,04 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,07 mag/am2[3]
Dimensions apparentes (V) 1,8 × 1,6[1]
Décalage vers le rouge +0,025665 ± 0,000039[1]
Angle de position 165°165°[4]

Localisation dans la constellation : Persée

(Voir situation dans la constellation : Persée)
Astrométrie
Vitesse radiale 7 694 ± 12 km/s [1]
Distance 111,11 ± 7,78 Mpc (∼362 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie elliptique
Type de galaxie E+[1] E[2] E2?[5]
Dimensions environ 74,29 kpc (∼242 000 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) Max Wolf[5]
Date [5]
Désignation(s) MCG 7-7-52
UGC 2651
3C 83.1
CGCG 540-88[1]
Liste des galaxies elliptiques

PGC 12287 est une vaste galaxie elliptique située dans la constellation de Persée. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 7 533 ± 16 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 111,1 ± 7,8 Mpc (∼362 millions d'al)[1]. PGC 12287 a été découvert par l'astronome allemand Max Wolf en 1913[5].

PGC 12287, une radiogalaxie modifier

PGC 12287 est une radiogalaxie parmi les plus massives de l'amas de Persée, dont le représentant le plus massif est NGC 1275. Dans la classification Fanaroff-Riley, PGC 12287 est de classe 1 (FR1). Cette radiogalaxie présente deux jets de particules relativistes dont l'émission synchrotron, visible dans le domaine radio, s'étendent sur une centaine de kiloparsec [6],[7],[8],[9]. Comme cette galaxie se déplace à grande vitesse dans le milieu intra-amas, ces jets sont recourbés dans la direction opposée au mouvement dû à l’effet de la pression dynamique[10].

 
PGC 12287 (NGC 1265) par le télescope spatial Hubble.

Note modifier

À part les sites de Wolfgang Steinicke et du professeur Seligman, toutes les sources consultées identifient NGC 1265 à PGC 12287, mais il s'avère que ce pourrait être incorrect. En effet, en se basant sur les descriptions données par Bigourdan, le professeur Seligman rapporte que Steve Gottlieb[11] s'est demandé en si PGC 12279 qui est à 8 minutes d'arc au sud de la position relevée par Bigourdan n'était pas une meilleure candidate pour NGC 1265 que PGC 12287 qui est à 1,9 minute d'arc au nord-ouest de cette position. Harold Corwin[12] a ensuite regardé le compte-rendu des observations de Bigourdan et il a conclu que Gottlieb avait raison. La galaxie NGC 1265 est donc PGC 12279 qui s'avère être la galaxie IC 312 découverte par Lewis Swift en 1888.

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i et j (en) « Results for object NGC 1265 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b et c (en) « NGC 1265 sur HyperLeda » (consulté le )
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation  
  4. Calculé sur l'image obtenue par Aladin
  5. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 1265 » (consulté le ).
  6. (en) « Third Cambridge Catalogue of Radio Sources » (consulté le )
  7. Chun Xu, Christopher P. O'Dea et John A. Biretta, « VLBI OBSERVATIONS OF SYMMETRIC PARSEC-SCALE TWIN JETS IN THE NARROW-ANGLE–TAIL RADIO GALAXY NGC 1265 (3C 83.1B) », The Astronomical Journal, vol. 117,‎ , p. 2626-2631 (DOI 10.1086/300872, lire en ligne)
  8. D. Sijbring et A. G. de Bruyn, « Multifrequency radio continuum observations of head-tail galaxies in the Perseus cluster », Astronomy and Astrophysics, vol. 331,‎ , p. 901–915 (ISSN 0004-6361, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) C. Pfrommer et T. W. Jones, « Radio Galaxy NGC 1265 Unveils the Accretion Shock Onto the Perseus Galaxy Cluster », The Astrophysical Journal, vol. 730, no 1,‎ , p. 22 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637x/730/1/22, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) C. Pfrommer et T. W. Jones, « Radio Galaxy NGC 1265 Unveils the Accretion Shock Onto the Perseus Galaxy Cluster », The Astrophysical Journal, vol. 730, no 1,‎ , p. 22 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/730/1/22, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Steve Gottlieb's NGC Notes, NGC 3000 thru NGC 3999 » (consulté le )
  12. (en) « Selected Astronomical Catalogues and Online Data Services -- and a Few Other Interesting Sites » (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier