Ossature légère en bois
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Une ossature légère en bois est une construction en bois avec des parois dont les fonctions porteuses sont assurées par des pièces de faible section[1].
Désignation modifier
En français, les termes « ossature » , « charpente » et « structure » sont interchangeables, surtout dans la formation de termes composés. En anglais l'expression « frame » est employée, et « framing » est selon les sources plus précisément associé aux ossatures en bois[2]. Les expressions « construction à ossature bois » et « ossature bois » sont surtout utilisées en Europe francophone[3].
Dans le monde anglo-saxon, la construction à ossature dans le bâtiment (Building framing) est divisée en deux grandes catégories[4], la construction à ossature lourde (« heavy-frame construction », « heavy framing ») si les supports verticaux sont peu nombreux et lourds, comme dans l'ossature à pan de bois, la charpente classique européenne ou l'ossature en acier ; et la construction à ossature légère (« light-framing ») si les supports sont plus nombreux et plus petits, comme dans le balloon frame, ou le platform frame ou dans une charpente en acier plié à froid. La construction à ossature légère utilisant des bois aux dimensions normalisées est devenue la méthode de construction dominante en Amérique du Nord et en Australie en raison de l'économie de la méthode, de l'utilisation d'un minimum de matériaux structurels, permettant aux constructeurs de clôturer une grande surface à un coût minime tout en réalisant une grande variété de styles architecturaux.
Principe modifier
Une ossature légère en bois est construction en bois avec des pièces de faible section. Son avantage est la légèreté des pièces, on offrant néanmoins une bonne résistance. Les fondations doivent supporter moins de poids qu'une construction classique. Les charges sismiques se trouvent également réduites[5].
Avantage écologique modifier
La construction en ossature légère en bois a un avantage écologique par rapport à la construction en béton. Le bois est un éco-matériau ce qui limite émissions de gaz à effet de serre. L'arbre absorbant une quantité non négligeable de dioxyde de carbone durant sa croissance, son bilan carbone peut être considéré comme positif. Une quantité d'eau moins importante est nécessaire par rapport au montage d'une construction en brique et en béton[6].
Eléments d'ossature modifier
Les parois d'une construction en ossature légère sont composées :
- d'une isolation thermique et acoustique ;
- d'un contreventement ;
- de murs de refend ;
- de poutrelles de plancher ;
- de pièces verticales :
- de pièces horizontales :
Contreventement modifier
Le contreventement permet de garantir l'équilibre des murs de l'ossature bois. Il est généralement fabriqué en contreplaqué ou en OSB[5].
Mur de refend modifier
Un mur de refend est un mur porteur intérieur. Il assure une fonction de séparation pour séparer une pièce d'une autre, mais aussi une fonction de renforcement de la structure et de soutien des étages supérieurs.
Types d'ossature modifier
Il existe deux types d'ossature légère :
Ossature à claire voie modifier
Dans une ossature à claire voie, les poteaux des murs extérieurs sont faits d'une seule pièce allant de la fondation au toit du bâtiment[8].
Ossature à plate-forme modifier
Références modifier
- « Le journal de la construction commerciale en bois », sur cecobois.com, (consulté le )
- « ossature », sur vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
- « construction à ossature en bois », sur vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
- (en) Gilbert Townsend, Carpentry and Joinery: A Practical Treatise on Simple Building Construction, Including Framing, Roof Construction, General Carpentry Work, and Exterior and Interior Finish of Buildings, American Technical Society, (lire en ligne)
- « Guide de l'ossature légère », sur cecobois.com (consulté le )
- « La construction légère est-elle l'avenir de l'habitat ? », sur saint-gobain.com (consulté le )
- « Systèmes constructifs », sur cndb.org (consulté le )
- « Définition du grand livre terminologique », sur vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
