Opérations sur les équivalents

opérations sur la relation d'équivalence

Cet article synthétise les opérations valides sur les équivalents de fonctions, en analyse mathématique. Pour plus de détails, voir le cours correspondant sur Wikiversité.

Règles simples

modifier

Produit

modifier
Si   et   alors  .

On en déduit, si   :

  • pour tout  ,   ;
  • pour tout  ,  .

Quotient

modifier

En supposant, pour que les quotients soient définis, que   et   ne s'annulent pas au voisinage de a, sauf peut-être en a :

si   et   alors  .

En particulier :

si   alors  .

Puissances

modifier

En supposant, pour que leurs puissances d'exposant quelconque soient définies, que f et g sont strictement positives au voisinage de a :

si   alors, pour tout  ,  .

Composition

modifier

Composition à droite par une même fonction

modifier

Si   et si   alors  .

Quelques cas de composition à gauche

modifier

Pour la composition à gauche, il n'existe pas de théorème général. Cependant, on peut remarquer certains cas particuliers.

Somme, différence

modifier

Si   et si (au voisinage de a)   et   sont de même signe et ne s'annulent pas simultanément, alors  .

Composition à gauche par le logarithme

modifier

En supposant, pour que leurs logarithmes soient définis, que f et g sont strictement positives au voisinage de a :

si   et si   ou   (ou plus généralement : si   « ne s'approche pas » de 1), alors  .

Composition à gauche par l'exponentielle

modifier

 .

Si deux fonctions de signe constant sont équivalentes au point a, alors leurs primitives qui s'annulent en a sont équivalentes au point a.

Contre-exemples

modifier

Somme, différence

modifier

Sans hypothèses supplémentaires (voir supra), on ne peut pas faire la somme ou la différence de fonctions équivalentes.

Par exemple,   mais  .

Composition à gauche par l'exponentielle

modifier

De  , on ne peut pas déduire  .

En effet,   (voir supra).

Par exemple,   mais  .

Composition à gauche par le logarithme

modifier

De  , on ne peut pas déduire  .

En effet, si   alors (voir supra)  , or en général  .

Par exemple   mais  .

L'hypothèse que   « ne s'approche pas » de 1 (voir supra) est indispensable.

Si   et si f et g sont dérivables, on ne peut pas conclure que  .

Par exemple quand x tend vers 0,   et   sont équivalentes, mais   et  , donc  .

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :