Opération Amitié

Opération militaire française au Liban

Opération Amitié
Description de cette image, également commentée ci-après
Dommages au port de Beyrouth après les deux explosions
Type Mission de secours et de reconstruction
Localisation Drapeau du Liban Liban
Planifiée par Drapeau de la France Ministère des Armées
Date - [1]
(1 mois et 19 jours)
Participants Armée de terre
Armée de l'air
Marine nationale

L'opération Amitié est une opération militaire menée par l'Armée française à la suite des explosions au port de Beyrouth (Liban) à partir du .

Contexte modifier

Le 4 août 2020, aux alentours de 18 h, deux explosions très puissantes surviennent dans le port de Beyrouth, au Liban, provoquant des dégâts humains et matériels considérables.

Dans ce contexte, la France ainsi que de nombreux pays ont apporté leur aide en fournissant du matériel médical, en proposant une aide financière ainsi qu'en envoyant des secouristes.

Moyens déployés modifier

L'opération Amitié est une opération planifiée et mise en œuvre par le ministère des Armées en étroite collaboration avec le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, le ministère de l'Intérieur et le ministère des Solidarités et de la Santé.

Environ 750 militaires français sont ainsi déployés avec notamment[2],[3] :

  • 215 membres de l'équipage du porte-hélicoptères Tonnerre
  • 390 militaires du génie (groupement tactique « Ventoux ») issus de 10 unités différentes de l'armée de terre dont 5 venant des régiments du génie
  • 90 militaires spécialistes (aéronautique, génie sous-marin...)
  • 55 sapeurs-pompiers
  • 13 marins-pompiers

À partir du 5 août, plusieurs rotations d'avion de transport sont envoyées vers le Liban afin d'acheminer des produits d'urgence ainsi que les premiers personnels (sapeurs-sauveteurs et marins-pompiers). À la fin de l'opération, 8 avions de l'Armée de l'air auront transporté près de 130 personnels et 101 tonnes de fret.

Les 13 et 16 août, c'est au tour du PHA Tonnerre et du porte-conteneurs MN Calao (affrété par le ministère des Armées) d'acheminer matériel et fret humanitaire[4].

Bilan modifier

L'opération est courte, mais a permis de découper 3 000 mètres de charpente métallique et retirer 17 000 tonnes de gravats. En mer, ce sont 300 objets (véhicules, béton et projections diverses) qui sont remontés au cours de 80 plongées[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « "Il y a eu des moments dangereux" : les militaires français dépêchés au Liban dans le cadre de l’opération Amitié rentrent en France », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  2. « Au Liban, Florence Parly lance l’opération « Amitié » », Le Parisien, (consulté le )
  3. « Opération Amitié », sur defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Vincent GroizeIeau, « Le point sur l’action des militaires français à Beyrouth », sur meretmarine.com, (consulté le )

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Lien externe modifier

Vidéographie modifier