Les Chats persans

film sorti en 2009

Les Chats persans (کسی از گربه های ایرانی خبر نداره, Kasi az gorbehaye Irani khabar nadareh) est un film iranien du réalisateur kurde iranien Bahman Ghobadi produit par la société française Wild Bunch et mettant en scène Ashkan Koshanejad, Negar Shaghaghi et Hamed Behdad. Projeté pour la première fois au festival de Cannes - Un certain regard en 2009, il y remporte le prix spécial du Jury[1],[2],[3].

Les Chats persans

Titre original کسی از گربه های ایرانی خبر نداره
Kasi az gorbehaye Irani khabar nadareh
Réalisation Bahman Ghobadi
Scénario Bahman Ghobadi
Hossein M. Abkenar
Roxana Saberi
Acteurs principaux
Sociétés de production Mijifilm
Pays de production Drapeau de l'Iran Iran
Genre Drame
Durée 101 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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À leur sortie de prison, une jeune femme, Negar, et un jeune homme, Ashkan, décident de réaliser leur rêve : monter leur propre groupe de musique. Ils parcourent alors Téhéran à la recherche d'autres musiciens « underground ». N’ayant aucune chance de se produire là-bas, ils envisagent très vite de quitter l'Iran pour tenter leur chance en Europe. Mais sans argent ni passeport, difficile de sortir de la clandestinité…

Fiche technique

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  • Titre : Les Chats persans
  • Titre original : کسی از گربه های ایرانی خبر نداره, Kasi az gorbehaye Irani khabar nadareh
  • Réalisation : Bahman Ghobadi
  • Scénario : Bahman Ghobadi, Hossein M. Abkenar, Roxana Saberi
  • Photographie : Turaj Mansuri
  • Montage : Haydeh Safi-Yari
  • Production : Roxana Saberi, Bahman Ghobadi, Mehmet Aktas
  • Pays d'origine : Iran
  • Langue : Persan
  • Format : Couleur - 2,35:1 - Dolby - 35 mm
  • Durée : 101 minutes
  • Date de sortie : 2009

Distribution

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Destin tragique

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Certains acteurs de ce film qui jouaient en fait leur propre rôle (Arash et Soroush Farazmand ainsi qu'Ali Eskandarian) ont été tués, le , durant une fusillade dans leur immeuble à New York commise par un certain Ali Akbar Mohammad Rafie, qui s'est suicidé selon le New York Post[4].

Notes et références

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  1. Thomas Sotinel, « “Les Chats persans” : prologue musical au printemps iranien », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne)
  2. Olivier Nuc, « En Iran, le rock fait de la résistance », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  3. Jean-Pierre Perrin, « Le cri persan du rock », Écrans,‎ (lire en ligne)
  4. « Iranian ‘murdered bandmates’ after group ousted him »

Liens externes

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