Offrande de Louis Aubert
Pour l'œuvre de Varèse, voir Offrandes (Varèse).
Offrande est un poème symphonique pour orchestre composé par Louis Aubert en 1947, partition dédiée « à la mémoire des héros et de toutes les victimes de la guerre ».
| Offrande | |
| Genre | Poème symphonique pour orchestre |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 1 |
| Musique | Louis Aubert |
| Durée approximative | 8 min 30 s |
| Dates de composition | 1947 |
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Composition
modifierLouis Aubert compose Offrande pour orchestre, en 1947, partition dédiée « à la mémoire des héros et de toutes les victimes de la guerre[1] ». L'œuvre est publiée par les éditions Durand en 1952.
Présentation
modifierL'œuvre est en un seul mouvement : Lento (
= 46) à 
. La durée d'exécution est d'un peu plus de huit minutes[2].
L'orchestre comprend 2 flûtes, un hautbois et un cor anglais, 2 clarinettes en Si 
et 2 bassons, pour les pupitres des vents. Les cuivres comptent 4 cors en Fa, 3 trompettes en Ut et 3 trombones. La percussion comprend les timbales, cymbales, le tambour militaire et la grosse caisse. Le quintette à cordes classique est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.
Analyse
modifierL'œuvre adopte la forme d'une passacaille, initiée par une « sonnerie aux morts » confiées aux trompettes, « à laquelle répond une noble déploration des cors puis des cordes. Le recueillement du cor anglais s'éclaire peu à peu vers un hymne radieux dont les inflexions modales concilient douceur et majesté : la douleur cède graduellement la place à un sentiment de reconnaissance pour ceux qui se sont sacrifiés et qui peuvent maintenant dormir dans la sérénité. La superposition de la fanfare au motif d'hymne fait naître une émotion à la fois profonde et apaisée[1] ».
Discographie
modifier- Louis Aubert, Offrande, Cinéma, Dryade, Feuille d'images, Le Tombeau de Chateaubriand par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, sous la direction de Leif Segerstam, Naxos Patrimoine 8.550887, Philharmonie hall de Ludwigshafen, les 9 mars et 6- (premier enregistrement mondial).
Références
modifier- Fleury 1993, p. 3.
- Fleury 1993, p. 7.
Bibliographie
modifierOuvrages généraux
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Articles
modifier- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
modifier- (fr + en) Michel Fleury et Leif Segerstam (dir. Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat), « Louis Aubert, un aristocrate de la musique », p. 1-6, Munich, Naxos Patrimoine (8.550887), 1993.
Liens externes
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