ONCF E 800

série de locomotives électriques marocaines
E 800
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation schématique d'une E 800.
Identification
Exploitant(s) CFM puis ONCF
Type locomotive électrique
Motorisation électrique
Construction 7 locomotives
Constructeur(s) Alsthom
Livraison 1959-1963
Effectif 0
Retrait 1994
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Co'Co'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation continu 3 kV
Moteurs de traction 6 moteurs Alsthom TA 647 (CC 1 500 V)
Puissance continue 1532 kW
Masse en service 132 t
Longueur HT 18.952 m
Empattement du bogie 9.760 m
Vitesse maximale 80 km/h

Les E 800, immatriculées CC 800, sont une série de sept anciennes locomotives électriques des chemins de fer marocains (CFM puis ONCF).

Spécialement conçues pour remorquer de lourds trains miniers, elles sont livrées à la Compagnie des chemins de fer du Maroc en 1959 et 1963. Faisant ensuite partie du parc de l'Office national des chemins de fer, elles sont radiés en 1994.

Historique et description modifier

Au milieu des années 1950, la Compagnie des chemins de fer du Maroc souhaite renforcer son parc pour la desserte des gisements miniers de Khouribga. Elle dispose alors des quatorze E 700, livrées par Alsthom en 1950-1951 et se tourne vers le même constructeur pour commander des engins plus puissants[1].

Les nouvelles locomotives, dérivées des CC 7100, sont toutefois de conception plus simple, avec notamment des bogies identiques à ceux des CC 14000 et CC 14100[2] : les engins, destinés remorquer de lourds trains de minerai (jusqu'à 5 000 t), ne dépasseront pas 80 km/h[3].

Trois locomotives sont livrées en 1959, puis quatre autres en 1963[4]. Longues de 18,952 m et pesant 132 t, elles développent une puissance continue de 1 532 kW délivrée par six moteurs Alsthom TA 647, un par essieu[5].

Leur livrée vert foncé à bandeau et moustache jaune paille est dessinée par Paul Arzens, par ailleurs concepteur de la ligne générale des CC 7100 et des modèles dérivés[6].

Services modifier

Les trois premiers engins (CC 801 à 803) sont livrés à la CFM puis repris apr l'Office national des chemins de fer à sa création alors que les quatre suivants (CC 804 à 807) sont directement pris en charge par l'ONCF[4].

Les locomotives sont radiées en 1994[7], remplacées par des E 1300[8].

Références modifier

  1. Dupuy 2007, p. 87.
  2. Fieux 2002, p. 49.
  3. Dupuy 2007, p. 87-88.
  4. a et b Dupuy 2007, p. 88.
  5. Fieux 2002, p. 54.
  6. anonyme, « CC 7000 : la cathédrale d'Arzens », Correspondances ferroviaires, no 3,‎ , p. 44.
  7. Fieux 2002, p. 53.
  8. (de) « ONCF-E 800 », sur le-rail-ch (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Marc Dupuy, « Les développements des CC 7100 à l'export », Le Train, no 49 spécial « Les CC 7100 »,‎ , p. 84-91.
  • Loïc Fieux, « Les filles des CC 7000 », Correspondances ferroviaires, no 3,‎ , p. 45-55.

Article connexe modifier

Lien externe modifier