Nouveau PSI

parti politique

Le Nouveau PSI (en italien : Nuovo PSI, abrégé en NPSI) est un parti politique italien. PSI est l'acronyme de Parti socialiste italien (Partito socialista italiano).

Nouveau PSI
(it) Nuovo PSI
Présentation
Président Stefano Caldoro
Fondation
Fusion de Ligue socialiste
Parti socialiste
Siège 44, Piazza di Pietra, Rome
Coordinateur Antonio Fasolino
Positionnement Centre droit
Idéologie Social-libéralisme (officiellement)
Couleurs Rouge
Site web nuovopsi.com
Représentation
Députés
1  /  400
Sénateurs Sénateurs

Il est créé le sur l'impulsion d'anciens membres du défunt Parti socialiste italien qui souhaitaient soutenir l'action politique de Silvio Berlusconi, tout en défendant la mémoire de Bettino Craxi.

Le , le NPSI adhère au Peuple de la liberté mais continue parfois de se présenter à part lors des élections locales.

Histoire modifier

Lors des élections générales de 2001, le NPSI, qui fait partie de la Maison des libertés, obtient trois députés à la Chambre des députés et un sénateur au Sénat — qui font partie du groupe mixte et se sont regroupés avec des libéraux et des républicains (pour former un sous-groupe de six députés).

Le , de même que les ministres de l'UDC, ceux du Nouveau PSI ont quitté le gouvernement de Silvio Berlusconi, et se placent dans un soutien externe au gouvernement. Ses représentants au gouvernement Berlusconi II étaient au nombre de deux :

  • Stefano Caldoro, ministre délégué à l'Instruction publique (Éducation nationale), nommé en , secrétaire d'État auprès du ministère de l'Instruction, de l'Université et de la Recherche, puis depuis , ministre délégué ;
  • Nanni Ricevuto, secrétaire d'État aux Infrastructures et au Transport (depuis le )

Le , Stefano Caldoro prête serment comme ministre (sans portefeuille) chargé de la Mise en œuvre du programme gouvernemental, dans le gouvernement Berlusconi bis, ce qui est une promotion pour l'intéressé.

  • Mauro Del Bue, devient secrétaire d'État aux Infrastructures ;
  • Nanni Ricevuto, devient ministre délégué à l'Éducation.

Au total le NPSI a obtenu deux promotions et un secrétaire d'État supplémentaire dans le Berlusconi III.

Les députés du NPSI étaient alors non-inscrits au Parlement européen et alliés avec des libéraux et des républicains au sein de la Chambre des députés, alors que le SDI était membre du Parti socialiste européen. Les deux députés NPSI ont rejoint le groupe du PSE en 2007, dans le cadre du néo-Parti socialiste.

Lors de son Ve congrès[1], en , le NPSI, Bobo Craxi, porte-parole du NPSI, envisage la réunion avec les socialistes restés à gauche et une alliance avec le Parti radical italien, au sein de la Rose au poing et de quitter rapidement le gouvernement et l'alliance avec la droite. Il a aussi prétendu avoir été élu secrétaire à la place de Gianni De Michelis qui, au contraire, a été confirmé par la justice italienne dans ce rôle. Ce jugement a provoqué le départ de Bobo Craxi avec certains dirigeants. Ceux-ci ont créé un nouveau mouvement, Les Socialistes, qui a rejoint la coalition de la Démocrates de gauche, tandis que le NPSI constituait une coalition avec la Démocratie chrétienne pour les autonomies, l'une des innombrables formations issues de la DC historique. D'autres membres du Parti, hostile à cet accord, créaient alors les Socialistes réformistes.

En , une ultérieure scission en deux mouvements : Gianni De Michelis et Mauro Del Bue adhèrent à une Constituante socialiste qui finit par former le Parti socialiste. Le restant, dirigé par Stefano Caldoro continue de préférer l'alliance avec la Maison de la liberté (puis Le Peuple de la liberté. Se déroulent deux congrès parallèles, contestés. Le nom de NPSI reste aux mains de Caldoro.

En 2008, le NPSI, dirigé par Stefano Caldoro depuis , rejoint Le Peuple de la liberté.

Élus modifier

Notes et références modifier

  1. Qui ne s'est jamais tenu selon la justice italienne, faute du respect des règles.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier