Maison des libertés

Alliance électorale italienne

Maison des libertés
(it) Casa delle Libertà
Image illustrative de l’article Maison des libertés
Logotype officiel.
Présentation
Chef de file Silvio Berlusconi
Fondation 2000
Disparition 2007
Membres Forza Italia
Alliance nationale
Ligue du Nord
UDC
Nouveau PSI
Parti républicain italien
Positionnement Centre droit
Idéologie Conservatisme
Populisme
Libéral-conservatisme
Couleurs Bleu

La Maison des libertés (en italien, la Casa delle libertà, abrégé en CdL) est une alliance électorale italienne, dirigée par Silvio Berlusconi, qui réunit des partis et mouvements politiques de centre droit de 2000 à 2007.

Historique modifier

La Maison des libertés prend la succession du Pôle pour les libertés (Polo per le Libertà), créé en 1994.

Elle comprend :

La plupart de ces partis sont représentés au sein du gouvernement Berlusconi III.

Cette alliance, sous le nom de Pôle des libertés (Polo delle libertà), gagne les élections de 1994 (juste après la descente de son leader) mais le gouvernement Berlusconi I ne dure qu'assez peu de temps (8 mois) lorsque la Ligue du Nord s'en sépare et rejoint l'opposition. Elle est défaite lors des élections de 1996.

En ménageant la Ligue du Nord, Silvio Berlusconi finit par gagner les élections suivantes, en 2001. Elle a cherché à contourner les règles de la proportionnelle du système électoral italien mixte en présentant plusieurs de ces candidats dans les circonscriptions sous une liste factice baptisée « Abolizione Scorporo », un nom qui marquait clairement son opposition aux règles du mode de scrutin. Elle réussit partiellement en ne faisant pas pourvoir tous les 630 sièges de députés (seuls 619 ont été pourvus in fine en raison de candidatures multiples), mais obtint une nette majorité dans les deux chambres du Parlement.

La Maison des libertés a nettement perdu toutes les élections partielles ou régionales depuis 2003, en perdant notamment les 3 et , six régions italiennes qu'elle gouvernait (elle ne gouverne plus que trois régions principales, la Lombardie, la Vénétie et la Sicile en plus du petit Molise remporté en 2001, lors d'une élection rejouée). Elle a perdu (de justesse, moins de 25 000 voix), les élections législatives des 9 et , notamment en raison du vote des Italiens à l'étranger et du changement de la loi électorale, décidé par ladite coalition juste avant ces élections.

Silvio Berlusconi annonce, le , son intention de transformer cette coalition, de plus en plus critiquée, en une nouvelle formation politique. « Le Peuple de la liberté » est officiellement lancé le .

Voir aussi modifier