Nissonite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Image illustrative de l’article Nissonite
Nissonite provenant de la mine à ciel ouvert Iron Monarch en Australie.
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Cu2Mg2(PO4)2(OH)2 · 5H2O
Identification
Couleur vert bleuté à bleu foncé, bleu turquoise
Système cristallin monoclinique
Classe cristalline et groupe d'espace 2/m - prismatique
B2/b
Clivage imparfait/juste

{100}, moyen

Habitus Agrégats et croûtes. Les cristaux rares sont tabulaires sur {100}, allongés le long de [001], et en forme de diamant. Formes : {001}, {100} {111}.
Échelle de Mohs 2,5
Trait vert clair
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,584(2),
nβ = 1,620(2),
nγ = 1,621(2)
Biréfringence δ = 0.037; biaxiale (-)
2V = 19° (mesuré), 18° (calculé)
Pléochroïsme faible, X = incolore ; Y = Z = bleu turquoise.
Dispersion optique faible
Spectre d'absorption extinction optique : Z = b ; X ∧ a = 15° ; Y ∧ c = 6°
Transparence oui
Propriétés chimiques
Densité 2,73(1) g/cm3 (mesurée), 2,782 g/cm3 (calculée)
Solubilité facilement soluble dans les acides.

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La nissonite est un minéral de phosphate de cuivre très rare de formule chimique : Cu2Mg2(PO4)2(OH)2·5H2O[2]. Elle cristallise dans le système monoclinique généralement sous forme de croûtes, de cristaux tabulaires et de cristaux en forme de diamant[3],[4]. La couleur est bleu-vert[5]. Elle a un trait vert clair, une dureté Mohs de 2,5 et une gravité spécifique de 2,73[6]. Le clivage est {100} distinct. On la trouve associée à la chrysocolle, au glaucophane et au phosphohedyphane.

Historique modifier

La nissonite a été découverte en 1966 et porte le nom de William H. Nisson (1912–1965), un minéralogiste amateur et collectionneur américain[7]. Le matériau type provient de la mine de cuivre Llanada, près de Llanada, San Benito Co., Californie. L'IMA lui a attribué le symbole de Nss.

Gisements modifier

La nissonite est présente dans 5 mines dans le monde selon Mindat.org en 2023[5].

Aux États-Unis :

En Australie :

Au Brésil

Notes et références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Nissonite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
  3. (en) Peter Bayliss, « X-Ray Powder Data for Nissonite and Waylandite », Powder Diffraction, vol. 1, no 4,‎ , p. 331–333 (ISSN 0885-7156 et 1945-7413, DOI 10.1017/s0885715600012033, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Lee A. Groat et Franck C. Hawthorne, « The crystal structure of nissonite », American Mineralogist, vol. 75,‎ , p. 1170-1175 (lire en ligne [PDF])
  5. a et b (en) « Nissonite », sur Mindat.org (consulté le )
  6. (en) « Nissonite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  7. Roland Pierrot, « Revue bibliographique des modifications apportées à la nomenclature minéralogique », Bulletin de Minéralogie, vol. 91, no 1,‎ , p. 99–100 (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Llanada Copper Mine, Panoche, San Benito Co., California, USA », sur Mindat.org (consulté le )
  9. (en) « Boss Mine, Goodsprings Mining District, Spring Mountains, Clark County, Nevada, USA », sur Mindat.org (consulté le )
  10. (en) « Mount Oxide Copper mine, Mount Gordon, Gunpowder District, City of Mount Isa, Queensland, Australia », sur Mindat.org (consulté le )
  11. (en) « Iron Monarch open cut, Iron Knob, Middleback Range, Eyre Peninsula, South Australia, Australia », sur Mindat.org (consulté le )
  12. (en) « Cave S11D-0047, Serra Sul Project, Canaã dos Carajás, Pará, Brazil », sur Mindat.org (consulté le )