Nikolaus Thielen

politicien allemand

Nikolaus Thielen (né le à Sankt Sebastian et mort le à Mauthausen), est un homme politique allemand appartenant au Parti communiste (KPD). Il a été député du Reichstag de 1926 à 1933.

Biographie

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De 1908 à 1916, Nikolaus Thielen fréquente l'école primaire. Il suit ensuite une formation de machiniste. De 1916 à 1919, il travaille comme chauffeur, puis comme machiniste. En raison de l'inflation allemande de 1914 à 1923, Thielen, syndiqué depuis 1918, se retrouve au chômage. Il adhère d'abord au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En 1923, il passe au Parti communiste d'Allemagne (KPD), au sein duquel il occupe de nombreux postes au cours des années suivantes. Thielen est élu conseiller municipal à Vallendar en 1929. Il devient également membre du Parlement du Land de Coblence. En outre, il est instructeur pour son parti dans le district de Coblence-Trèves-Eifel.

En 1932, Thielen est secrétaire d’arrondissement du KPD à Coblence. Aux élections au Reichstag de juillet 1932, il est élu député de la circonscription électorale no 20 (Cologne-Aix-la-Chapelle) au Reichstag.

Après l'incendie du Reichstag, dans la nuit du 27 au , Nikolaus Thielen échappe au mandat d'arrêt de tous les députés communistes du Reichstag en se réfugiant en Sarre. La direction du district du KPD à Sarrebruck lui demande finalement de revenir à Berlin pour participer aux activités du KPD clandestin. Après avoir refusé, Thielen revient à Berlin sous la menace d'une exclusion du parti. Il y est arrêté le , un jour après son arrivée, avec trois autres communistes lors d'une réunion illégale place Breitenbach[1].

Le , il est condamné par le Volksgerichtshof à 15 ans de pénitencier et à dix ans de perte de l'honneur pour avoir « fomenté une haute trahison ». Il a purgé sa peine à la prison de Siegburg. Après trois ans de détention, sa femme Sophie demande en vain une remise de peine.

Le , Thielen est transféré dans le camp de concentration de Mauthausen. Selon la direction du camp, il serait mort le d'une insuffisance cardiaque[2].

Souvenirs

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Mémorial en souvenir des 96 membres du Reichstag assassinés par les nazis à proximité du Reichstag de Berlin.

Une rue de Vallendar porte son nom.

Thielen figure au Mémorial en souvenir des 96 membres du Reichstag assassinés par les nazis à proximité du Reichstag de Berlin.

Liens externes

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Références

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  1. (de) Martin Schumacher (Hrsg.): M.d.R. Die Reichstagsabgeordneten der Weimarer Republik in der Zeit des Nationalsozialismus. Politische Verfolgung, Emigration und Ausbürgerung 1933−1945. Droste-Verlag, Düsseldorf 1991, (ISBN 3-7700-5162-9), page 584.
  2. (de) Rhein-Zeitung, édition de Coblence, 15 novembre 2001.