Nicolas Roget

architecte français
Nicolas Roget
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Commission royale des monuments et sites (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Nicolas Roget, né à Paris le et mort à Bruxelles le (à 74 ans), est un ingénieur français qui a fait l'essentiel de sa carrière à Bruxelles en Belgique et fut architecte de la ville de Bruxelles.

Biographie modifier

Nicolas Roget, juif parisien originaire du Comtat Venaissin[1], commence ses études à l'École polytechnique à l'âge de 19 ans et entre, deux années plus tard, au génie maritime. En 1817, il donne sa démission et déménage à Bruxelles. Après quelques années au service de la ville de Bruxelles (1823-1827), il est nommé ingénieur du Waterstaat, département ministériel chargé de la gestion des voies navigables et enseigne la construction, la stéréotomie et l'histoire de l'architecture au Musée des sciences et des lettres. Le , il est nommé professeur à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles. Le , il devient membre de la toute nouvelle Commission royale des Monuments. À partir de cette date il entre également au service du gouvernement belge.

Œuvre modifier

 
Gravure représentant l'ancien observatoire royal de Bruxelles avant 1890.

Comme architecte de la ville de Bruxelles, on lui doit la construction de l'aile des musées royaux des beaux-arts accolée au palais de Charles de Lorraine, au fond de la place du Musée. Initialement, cette aile devait abriter le palais de l'industrie nationale, destiné à accueillir des salons périodiques encouragés et soutenus par le souverain des Pays-Bas, Guillaume Ier. Cette construction coïncide avec l'achèvement du premier tronçon de la rue de la Régence, qui se termine provisoirement au pied de l'église Notre-Dame du Sablon. Dans la foulée, il signe aussi la plupart des hôtels de style néo-classique qui ont rapidement bordé la nouvelle artère. Traversant les jardins de l'hôtel d'Argenteau, au-delà du passage des Colonnes, supprimé à cette occasion, la rue de la Régence enjambe la rue de Ruysbroeck par un pont métallique et coupe en deux la petite rue Bodenbroek.

Honneurs modifier

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. Léon Kahn, Histoire de la Communauté israélite de Paris. Les professions manuelles et les institutions de patronage. Paris, Durlacher, 1885, p. 68.

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