Névrose d'échec
La névrose d'échec, ou conduite d'échec, désigne un comportement de nature inconsciente face à une situation de compétition angoissante, qui conduit le sujet à une mise en faillite de ses propres désirs. Ces derniers peuvent avoir trait au contexte scolaire, professionnel, relationnel ou sentimental.
Dans la névrose d'échec, le sujet organise sa vie de façon à ne pas parvenir à ses fins, en surestimant les risques ou s'imposant des conditions surnuméraires. Ses conséquences peuvent conduire à une intolérance totale et systématique au succès, dans le cas même de projets normalement réalisables.
Description
modifierLe terme de « névrose d'échec » a été introduit par le psychanalyste français René Laforgue[1] dans son ouvrage Psychopathologie de l'échec[2].
Notes et références
modifier- Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, « Névrose (ou syndrome) d'échec », dans Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF, (1re éd. 1967) (ISBN 2 13 038621 0).
- René Laforgue : Psychopathologie de l'échec, Guy Trédaniel, coll. « Les Œuvres du Dr René Laforgue », 1990, (ISBN 2857076037) 1re publication en 1941 : (OCLC 53503110)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean-Pierre Bourgeron, « Psychopathologie de l'échec », dans Dictionnaire international de la psychanalyse, Paris, Hachette, (ISBN 201279145X), p. 1400.
- René Laforgue, Psychopathologie de l'échec (1941), édité par Guy Trédaniel, coll. « Les Œuvres du Dr René Laforgue », 1990, (ISBN 2857076037) (OCLC 53503110).
- Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, « Névrose (ou syndrome) d'échec », dans Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF, (1re éd. 1967) (ISBN 2 13 038621 0).