Musiciens de la Garde impériale (Premier Empire)
Les musiciens de la Garde Impériale sont les instrumentistes affectés aux régiments d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie et autres corps faisant partie de la Garde impériale de Napoléon Ier dont ils constituent les « musiques ».
Dans l'infanterie, le terme désigne les tambour-major, tambours et autres musiciens constituant les diverses « cliques », batteries de tambours, batteries-fanfares et fanfares régimentaires, parties des « têtes de colonne ». Dans les troupes montées (cavalerie et artillerie à cheval), il désigne les trompettes, timbaliers et cymbaliers.
En campagne et sur les champs de bataille, ces musiciens constituaient un moyen de communication, par le jeu des sonneries notamment (céleustique), et scandaient le rythme des déplacements par le biais des marches militaires; sur pied de paix, ces musiciens accompagnaient les parades.
Infanterie
modifierSous l'Empire, les musiques de l'infanterie comptaient les instruments suivants : grandes clarinettes, clarinettes en mi-bémol, flûtes et fifres, cors, bassons, trompettes, trombones, serpents, grosse caisse, cymbales, caisse roulante et chapeau chinois. Au combat, les musiciens, hormis les tambours, servaient à l'approvisionnement en munitions et au ramassage des blessés [1]; les tambours, dits « d'ordonnance », marchaient quant à eux à la tête des troupes: Jean-Roch Coignet, capitaine aux grenadiers, raconte ainsi dans ses mémoires que pendant la bataille d'Austerlitz, sur les pentes du plateau de Pratzen, « les tambours dirigés par M.Sénot, leur major, un homme accompli, battaient la charge à rompre les caisses et les tambours et la musique se mêlaient. C'était à entraîner un paralytique[2] ».
Grenadiers et chasseurs à pied (Vieille Garde)
modifierInfanterie de la Moyenne et de la Jeune Garde
modifierCavalerie
modifierChasseurs à cheval et Mamelouks
modifierLanciers
modifier1er régiment de chevau-légers lanciers polonais
modifier2e régiment de chevau-légers lanciers
modifier3e régiment de chevau-légers lanciers
modifierGrenadiers à cheval
modifierDragons
modifierÉclaireurs
modifierUnités de cavalerie rattachées à la Garde
modifierGardes d'honneur
modifier{{article cc détaillé|Gardes d'honneur français (1813-1814)}}
Gendarmes d'ordonnance
modifierChevau-légers de Berg
modifierArtillerie
modifierArtillerie à pied
modifierArtillerie à cheval
modifierDans l'artillerie à cheval, grande et petite tenue des trompettes sont de même coupe - dite « à la hussarde » - que celles de la troupe mais de couleur bleu ciel au lieu d'indigo, flamme et plumet de colback, couverture de selle et portemanteau de même. Le colback est blanc et, comme pour les officiers, toutes les garnitures et passementeries du grand uniforme sont dorées. La pelisse est rouge, bordée de fourrure blanche, la sabretache à fond bleu ciel et garnitures dorées[3].
Gendarmerie
modifierMarins, génie
modifierMarins
modifierSapeurs
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Liliane et Fred Funcken, « Les uniformes et les armes des soldats du Premier Empire » - Tome 1: des régiments de ligne français aux troupes britanniques, prussiennes et espagnoles, Casterman, 1968, p. 22.
- Souvenirs d'un vieux grognard
- Voir l'illustration de Maurice Orange en lien externe.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Liliane Funcken et Fred Funcken, « Les uniformes et les armes des soldats du Premier Empire » : Tome 2: de la Garde impériale aux troupes alliées, suédoises, autrichiennes et russes, Casterman, , 157 p. (ISBN 2-203-14306-1).
- Roger Nourisson, « La musique militaire sous le Consulat et l'Empire », Revue du Souvenir Napoléonien, no 379, , p. 2-281 (lire en ligne).
Liens externes
modifier- La musique militaire sous le Consulat et l'Empire
- Uniformes des troupes hollandaises de la Garde impériale (grenadiers et lanciers) sur le site Pinterest
Troupes montées
modifier- Maurice Orange, « Grande tenue de trompette de l'artillerie de la Garde Impériale »
- « Petite tenue de trompette de l'artillerie à cheval »