Museo per la Memoria di Ustica

musée italien

Le Museo per la Memoria di Ustica (Musée pour la mémoire d'Ustica) est un lieu consacré à la tragédie d'Ustica qui a ouvert ses portes le à Bologne, Italie, pour commémorer les victimes de ce probable attentat aérien qui a touché un avion de ligne Douglas DC-9, qui s'est abîmé en mer Tyrrhénienne, près de l'île d'Ustica (nord de la Sicile), le , lors d'un vol Bologne-Palerme (en italien, on parle de « strage d'Ustica », le « massacre d'Ustica »[1],[2]).

Museo per la Memoria di Ustica
Informations générales
Type
Musée d'art, musée historique (d), musée d'art moderne (d), écurie, musée d'un organisme public (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Surface
1 014 m2, 1 015 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
13 004 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Italie
Commune
Adresse
3 et le 22 via di Saliceto, Bologne
Coordonnées
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Historique modifier

Le musée est inauguré le , 27 ans après le drame ; il est situé entre le 3 et le 22 via di Saliceto près des ex-ateliers de l'ATC ; il contient les seuls vestiges du DC-9 qui ont été retrouvés pour l'enquête et qui avaient permis la reconstitution partielle de l'appareil dans un hangar militaire de la banlieue de Rome. Les familles des 81 victimes ont agi, par l'Associazione dei Parenti delle Vittime della Strage di Ustica (Association des familles des victimes du massacre d'Ustica) présidée par Daria Bonfietti, pour la conservation de ces vestiges, leur rapatriement à Bologne, en conservant la même reconstitution.

Installation d'art contemporain modifier

Le plasticien Christian Boltanski, appelé par l'association, a produit conjointement une installation d'art contemporain autour de la reconstitution[3],[1] :

  • 81 lampes à la luminosité pulsante simultanée ;
  • 81 miroirs restituant une vue de chacune des victimes, derrière lesquels un haut-parleur diffuse des textes de pensées, communes et universelles ;
  • des boîtes en bois recouvertes de plastique noir contenant tous les objets trouvés autour de l'avion ;
  • Le recueil de la liste et des photographies de tous les objets ayant appartenu aux victimes : Lista degli oggetti personali appartenuti ai passeggeri del volo IH 870.

Les 27 et , une animation a été développée avec les textes des Limbes du sociologue Luc Boltanski, frère du plasticien.

Notes et références modifier

  1. a et b L’épave épitaphe - Eric Jozsef, Libération, 25 novembre 2008
  2. Propos du sénateur Giovanni Pellegrino
  3. (it) Il museo - Site officiel

Annexes modifier

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Voir aussi modifier

  • Patrizia Violi, « Quand l’art rencontre la mémoire. Le musée pour la Mémoire d’Ustica par Christian Boltanski », Actes sémiotiques, no 118,‎ (lire en ligne, consulté le )

Lien externe modifier