Moulin-de-la-Roche (Fontenay-le-Comte)

moulin à Fontenay-le-Comte (Vendée)
Moulin-de-la-Roche
La minoterie en 2012
Présentation
Destination initiale
Minoterie
Destination actuelle
Détruit
Style
Architecture industrielle de l'entre-deux-guerres
Construction
1935
Patrimonialité
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le Moulin-de-la-Roche est une ancienne minoterie située à Fontenay-le-Comte, dans le département de la Vendée, en France[1].

Localisation modifier

L'édifice était situé dans l'impasse du Moulin-de-la-Roche à Fontenay-le-Comte, dans le département français de la Vendée.

Description modifier

La minoterie du Moulin-de-la-Roche était un représentant de l'architecture industrielle du milieu du XXe siècle.

Historique modifier

Richard Cœur de Lion créa un petit monastère en dédicace à saint André. Cette création sera par la suite corroborée via une charte du 6 mai 1190 et le moulin de la Roche y sera mentionné. Il s'agît de l'une des plus anciennes relents à ce jour. Le moulin faisait partie du fief du Pasty jusqu'au 13 juin 1796 où Charles-Zacharie Pichard vend l'édifice à François Bonnaud. Subséquemment, le moulin sera la propriété de plusieurs personnes[2].

Une turbine centripède de chez TRB est intronisée en 1928, ce qui permit au moulin de produire l'énergie utile au fonctionnement. En 1933, le moteur à gaz est remplacé par un moteur diesel Duvant de 45 ch. En 1935, des travaux sont entrepris pour surélever le moulin de deux étages et augmenter la puissance des nouvelles machines, ainsi que leur installation. Nonobstant, le moulin de la Roche est détruit par un incendie le 25 septembre. La maison du minotier est cependant épargnée de l'incendie. Il est remplacé par une minoterie la même année. Les travaux seront réalisés par l'entreprise Courty de Rochefort et à la Société Générale Meulière de La Ferté-sous-Jouarre. D'autres travaux seront également entrepris qui atteindront 220 quintaux en 24 heures[2].

En 1956, le barrage de Mervent est mis en service et le recours à l'énergie hydraulique sera conjectural au point d'être privé d'énergie ou une augmentation du débit. La turbine cessera de fonctionner en 1963 après qu'une brèche soit ouverte sur la chaussée et qu'elle ne fut jamais réparée. L'entreprise sera reprise le 11 octobre 1963, après le décès de Michel Guillon, par la femme de ce dernier et ses quatre enfants[2].

L'un des fils de Michel Guillon, Jacques reprit l'entreprise le 28 décembre 1979. Il prit sa retraite le 31 décembre 1992 et l'activité du moulin cessera complètement par manque de nouveaux propriétaires. L'avenir du moulin était incertain. En effet, Jacques Guillon dédaigna de démanteler les machines pensant qu'elles ont un patrimoine assez important et que la vente de ces dernières à des pays d'Europe de l'Est ferait oblitérer une bonne partie du moulin[2].

Une association naquit par la suite le 28 juillet 1997 afin transformer le moulin en site touristique. Le projet sera étudié par Jean-Philippe Hauvuy du SEIFI (Société d'Etudes et d'Ingénierie Financière) et à l'architecte Christophe Bertrand. Nonobstant, l'association est obligée de chercher un organisme capable de réaliser le projet[2]. Par la suite, l'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2003 puis radié en 2011[1]. Il est détruit en 2013[3].

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. a et b Notice no PA85000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b c d et e Robert Aujard, Regards sur le passé au pays de la fée Mélusine, Pissotte, Robert Aujard, , 189 p. (ISBN 978-295-0-793-522), p. 128-132
  3. « Fontenay-le-Comte. Le moulin de la Roche détruit », sur Ouest-France.fr (consulté le )