Mont Brûlé
Mont Brûlé | |||||
Vue du versant nord du mont Brûlé. | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 3 576 ou 3 591 m[1],[2] | ||||
Massif | Alpes pennines (Alpes) | ||||
Coordonnées | 45° 57′ 19″ nord, 7° 32′ 18″ est[1],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | Suisse Italie |
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Canton Région à statut spécial |
Valais Vallée d'Aoste |
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District Commune |
Hérens Bionaz |
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Géologie | |||||
Roches | Schiste | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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Le mont Brûlé ou Braoulé est un sommet des Alpes pennines, situé sur la frontière italo-suisse, qui culmine à 3 576 ou 3 591 m d'altitude. Son sommet présente un large dôme neigeux et est le point culminant d'un chaînon qui inclut notamment dans le prolongement de son arête ouest-nord-ouest le Becca Vanneta (3 361 m) et le Grand Vanna (3 301 m) et, sur son arête sud, l'aiguille de l'Ancien (3 485 m).
Toponymie modifier
Son nom vient de l'alpage de Braoulé situé à 2 355 m dominant le Valpelline sur le versant italien. C'est la forme valdôtaine de « Breuil » indiquant parfois un pré marécageux[3].
Géographie modifier
Situation modifier
Le mont Brûlé se situe sur la frontière italo-suisse, au sud d'une crête s'étendant vers les dents des Bouquetins et à l'est du col Collon. Il domine au nord le Haut glacier d'Arolla et au sud-ouest le glacier du Mont-Braoulé[3].
Topographie modifier
Le mont Brûlé présente trois arêtes :
- nord-nord-est ;
- ouest-nord-ouest : neigeuse et facile avec une éminence, la pointe Marcel Kurz (3 498 m) ;
- sud.
Ces trois arêtes délimitent trois faces :
- la face nord à dominante neigeuse, la seule qui offre des difficultés d'ascension ;
- la face ouest dominant le glacier du Mont-Braoulé ;
- la face est rocheuse.
Géologie modifier
Le mont Brûlé est constitué de roches schisteuses[4].
Premières ascensions modifier
Ascensions marquantes du sommet[3] :
- : arête nord-est par Arthur Cust et un porteur ;
- : arête ouest-nord-ouest par Alphonse Chambrelent, André Michelin, Édouard Michelin, Pierre Puiseux, Bernard Wolff et Marc Wolff ;
- 1912 : versant est par Scipione Borghese, Alexis Brocherel et Adolphe Chénoz ;
- : face nord par Olivier Barbey et Constantin Topali ;
- : face nord directe par Maurice Brandt, Jean Braun, André Meyer, René Theytaz, Michel Zuckschwerdt ;
- : paroi ouest par Gino Buscaini et Silvia Metzeltin-Buscaini.
Alpinisme modifier
Deux refuges sur le versant italien donnent accès aux voies d'ascension : le refuge Aoste et le refuge Nacamuli au col Collon.
Références modifier
- Visualisation sur Swisstopo.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- Maurice Brandt, Guide des Alpes Valaisannes - Du col Collon au Theodulpass, Lausanne, Presses Centrales, , p. 202-203
- « Aperçu géologique », sur Arolla.org (consulté le )