Le Minhāǧ aṭ-ṭālibīn est un traité de droit musulman.

Comores

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Aux Comores, à l'époque coloniale, le décret du , portant organisation de la justice indigène dans l'archipel des Comores, fit du Minhāǧ le seul « code musulman [...] officiel [...] applicable dans l'archipel »[1].

Zanzibar

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À Zanzibar, où, au XXe siècle, la population locale de rite chaféite cohabitait avec les Omanais de rite ibadite ainsi que des Indiens de rite chiite, le Minhāǧ était la référence centrale de l'école juridique chaféite[1].

Notes et références

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  1. a et b Blanchy et Moatty 2012, § 9, n. 16.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • [Blanchy et Moatty 2012] Sophie Blanchy et Yves Moatty, « Le statut civil de droit local à Mayotte : une imposture », Droit et Société, no 80 (1/2012) « Subsidiarité et fonctionnement de l'Union européenne »,‎ , p. 2 (« Questions en débat »), 2.2 (« Les inconvénients d'un droit imposé »), p. 117-139 (lire en ligne [html], consulté le ).

Liens externes

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