Mikhaïl Dmitrievitch Balk

général russe

Mikhaïl Dmitrievitch Balk, (En langue russe : Михаил Дмитриевич Балк, né en 1764 dans la province de Koursk, décédé le à Mogilev.

Mikhaïl Dmitrievitch Balk (Михаил Дмитриевич Балк)
Mikhaïl Dmitrievitch Balk
Portrait de Mikhaïl Dmitrievitch Balk, une œuvre du peintre Jean-Éric Lind (une copie de l'original de Karl Frederick von Breda).

Naissance
Province de Koursk
Décès (à 54 ans)
Mogilev
Allégeance Russie impériale
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant-général
Années de service 17781818
Commandement Régiment de Dragons de Riga, 3e brigade du régiment de Dragons de Saint-Petersbourg et Riga, 1re division de Chasseurs à cheval
Conflits Guerre russo-suédoise de 1788-1790, Campagne de Pologne (1794), Guerre de la Quatrième Coalition, Guerre patriotique de 1812, Guerre de la Sixième Coalition, Campagne de France (1814)
Faits d'armes Prise d'un drapeau à l'ennemi
Distinctions

Au cours des Guerres napoléoniennes, il fut l'un des commandants en chef de l'Armée impériale de Russie, promu major-général le puis lieutenant-général en 1814, il fut l'un des héros de la Guerre patriotique de 1812.

Biographie

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Descendant d'une famille de la noblesse westphalienne émigrée en Russie au XVIIe siècle[1], Balk commença sa carrière en 1778, comme fourrier, dans une régiment d'infanterie de Koursk. En 1783, toujours en service dans ce même régiment, il fut promu enseigne (aspirant). Il prit part à la Guerre russo-suédoise de 1788-1790, puis à la Campagne de Pologne (1794). Le , il fut renvoyé de l'armée ayant atteint le grade de major. Alexandre Ier de Russie juste après son accession au trône réintégra le major Balk dans les rangs de l'armée. En 1802, il fut affecté au régiment de dragons de Saint-Pétersbourg. Le , il se distingua à la bataille d'Austerlitz. Il fit preuve d'audace à la bataille d'Eylau, le , dirigeant une attaque, il captura un drapeau à l'ennemi, mais fut blessé à la jambe. Pour cet acte héroïque, il reçut l'Ordre de Saint-Georges (quatrième classe)[2]. Le , il prit également part à la bataille de Guttstadt puis le à la bataille d'Heilsberg. Durant la bataille de Friedland (), il fut grièvement blessé à la tête, un tir de fusil lui ayant emporté une partie du crâne. Il survécut à cette terrible blessure, la partie manquante de sa boîte cranienne fut remplacée par une plaque d'argent. Mais, jusqu'à sa mort, Mikhaïl Dmitrievitch Balk souffrit de maux de tête[2],[3]

Le , Mikhaïl Dmitrievitch Balk fut promu major-général et le , il fut nommé commandant du régiment de dragons de Riga. Au cours de la Guerre patriotique de 1812, il commanda une brigade de cavalerie (régiment de dragons de Saint-Pétersbourg et Riga). Il fut une nouvelle fois blessé à la tête, à la seconde bataille de Polotsk, et reçut l'Ordre de Saint-Georges (3e classe)[4].

Mikhaïl Dmitrievitch Balk ne fut en mesure de reprendre du service dans l'armée qu'en 1814. Il combattit dans un corps d'armée placé sous le commandement du général Wittgenstein. Au cours de la bataille de Laon le 9 mars et et les combats de Saint-Dizier, le , il démontra son courage une nouvelle fois. Le , il reçut le commandement de la 1re division de Chasseurs à cheval. Il fut mis à la retraite, le , mais reprit du service le et commanda la 1re division de chasseurs à cheval jusqu'à sa mort.

Distinctions

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Notes et références

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  • Dictionnaire des généraux russes, les membres ayant participé aux combats contre l'armée Napoléon Bonaparte (1812-1815).www.museum.ru