Mercure (roman)

roman d'Amélie Nothomb

Mercure est le sixième roman d’Amélie Nothomb, paru en 1998 chez Albin Michel.

Mercure
Auteur Amélie Nothomb
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Roman
Éditeur Albin Michel
Date de parution 1998
Type de média Livre
Nombre de pages 226
ISBN 2-226-10499-2
Chronologie

Résumé

modifier

Sur une île, un vieux monsieur et une jeune fille vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île[1].

Commentaires

modifier
  • Ce roman présente la particularité d'avoir deux dénouements proposés.
  • Dans Mercure, le mercure a à la fois un rôle symbolique, mythologique (Mercure étant le Dieu des médecins= Françoise est infirmière et soigne Hazel et Dieu messager = Françoise devient en quelque sorte la messagère de Loncours) et physique (prendre la température et faire reflet comme dans un miroir).
  • Le roman consiste en la réécriture de trois contes de fées : « La Belle et la Bête, modèle antérieur dominant, facilement perceptible par le lecteur, et, d’autre part, de deux contes sous-jacents, exploitant ex negativo le mythe de la jeune femme en attente d’être sauvée par le prince charmant : Cendrillon immobilisée par sa prétendue laideur et La Belle au bois dormant, inconsciente »[3].

Bibliographie

modifier
  • Laurence Marois, Eurydice, Mercure et Pasiphae: Transfiguration et réhabilitation des figures mythiques dans les romans Mercure et Attentat d'Amélie Nothomb, Université du Québec[4]
  • Laurence Marois, Le double mythique : La figure d’Eurydice dans Mercure d’Amélie Nothomb, 2011, Université du Québec[5].
  • Nausicaa Dewez, Éden ou Prison, L’île dans Mercure d’Amélie Nothomb, Service général des Lettres et du livre (Bruxelles)[6].
  • Andrea Oberhuber, « Réécrire à l’ère du soupçon insidieux : Amélie Nothomb et le récit postmoderne », Études françaises, vol. 40, no 1,‎ , p. 111-128 (lire en ligne)

Références

modifier

Liens externes

modifier